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Football - Statu quo en tête du groupe B des éliminatoires de l’Euro 2008 avec les victoires de la France, l’Ukraine et l’Écosse Les Bleus arrachent trois points en Lituanie grâce à Anelka

Au terme d’un match compliqué en Lituanie, la France s’est en partie simplifiée la tâche dans les calculs qui décideront de sa qualification à l’Euro 2008 à l’automne prochain. La victoire (1-0) acquise dans le petit stade de Kaunas, sur un exploit personnel de Nicolas Anelka, est aussi courte que précieuse. Les Français, s’ils veulent prétendre à disputer le championnat d’Europe l’an prochain en Suisse et en Autriche, ne peuvent pas laisser de points en route face à des équipes d’un rang inférieur. Comme cela avait été le cas en 2005 en Irlande, le sort de la rencontre de samedi a basculé sur une frappe surgie de nulle part, à 16 minutes de la fin. À Dublin, Thierry Henry avait sauvé les Bleus. À Kaunas, cet honneur est revenu à Anelka, l’ancien paria des Bleus, récemment rentré en grâce. Le succès des vice-champions du monde est d’autant plus important que, dans le même temps, l’Écosse a poursuivi sa course en tête du groupe B en battant chez elle (2-1) la Géorgie. De son côté, l’Ukraine est allée chercher une victoire logique (2-0) aux îles Féroé qui la laisse à trois longueurs des Bleus avant le match du 2 juin au Stade de France. Comme cela avait été le cas au mois d’octobre à Glasgow, les Bleus ont longtemps peiné avant de trouver la faille face à un adversaire ayant résolument opté pour une stratégie défensive. Mais cette fois, sans doute, plus motivés et mieux avertis, ils ont évité de tomber dans l’énorme piège qui s’ouvrait devant eux. La manière ne fut pas séduisante, mais les Bleus ont obtenu ce qu’ils étaient venus chercher : trois points et rien d’autre dans ce qui ressemblait bigrement à un match de Coupe. Les Français pourront se dire qu’il leur manquait leur meilleur buteur, Thierry Henry, leur capitaine Patrick Vieira, et leur accélérateur de jeu, Franck Ribéry. Ils pourront aussi se dire que les choses seront différentes lors des deux prochains rendez-vous contre l’Ukraine et la Géorgie au mois de juin. Une finale et après ? Domenech avait qualifié la rencontre de Kaunas de « finale », il va devoir trouver un mot aussi fort pour les deux prochains matches à domicile. Le sélectionneur, en l’absence de ses cadres, avait opté pour une formation de départ très défensive et, dans la nuit froide et humide de Lituanie, les deux équipes se montraient frileuses pendant les premières minutes. Ayant trouvé ses repères, avec un bon Lassana Diarra, titularisé pour sa première convocation, la France prenait l’ascendant sur les Lituaniens. Anelka, laissé seul en pointe, obligeait le gardien Zydrunas Karcemarskas à une magnifique parade sur une reprise à bout portant à la 25e minute. La Lituanie subissait mais, suivant son plan de bataille, elle tentait sa chance sur chaque contre attaque. Elle était tout près de réussir le hold-up sur une volée du capitaine Tomas Danilevicius détournée in extremis par Willy Sagnol à la 45e minute. La seconde mi-temps voyait les Lituaniens se montrer plus entreprenants, à mesure qu’ils comprenaient qu’ils pouvaient faire jeu égal avec les Français. L’entrée de Djibril Cissé, à l’heure de jeu, n’apportait pas l’excès de vitesse espéré par Domenech face à une défense ultrarenforcée. C’était Anelka, le mauvais garçon, qui libérait les siens d’un tir parfaitement ajusté. La Lituanie se lançait alors dans une furia, espérant renouveler l’exploit (1-1) réussi en Italie au mois de septembre. Mais avec sa défense du Mondial reconstituée, la France tenait bon, malgré quelques frayeurs dans les dernières minutes.
Au terme d’un match compliqué en Lituanie, la France s’est en partie simplifiée la tâche dans les calculs qui décideront de sa qualification à l’Euro 2008 à l’automne prochain.
La victoire (1-0) acquise dans le petit stade de Kaunas, sur un exploit personnel de Nicolas Anelka, est aussi courte que précieuse.
Les Français, s’ils veulent prétendre à disputer le...