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NUCLÉAIRE - L’Iran ripostera en cas d’attaque, prévient Khamenei Le Conseil de sécurité discute d’un renforcement des sanctions contre Téhéran

Le Conseil de sécurité de l’ONU a entamé hier son premier débat sur de nouvelles sanctions contre l’Iran pour son refus de suspendre ses activités nucléaires sensibles. Les quinze États membres se sont réunis à huis clos pour discuter d’un projet de résolution rédigé par les Européens et qui a l’aval des cinq membres permanents du Conseil (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie), ainsi que d’amendements déposés par l’Afrique du Sud, l’Indonésie et le Qatar. « Nous allons entendre les réactions » des dix membres non permanents du Conseil au projet, a déclaré à la presse l’ambassadeur de Grande-Bretagne, Emyr Jones Parry, avant d’entrer en séance. Interrogé de son côté sur la possibilité de voter cette semaine, son collègue chinois, Wang Guangya, a été dubitatif. « Je ne sais pas (...) il est plus probable que ce soit la semaine prochaine », a-t-il dit. Les mesures envisagées viendront alourdir les sanctions imposées à Téhéran par la résolution 1737 de décembre dernier. Elles comprennent un embargo sur les achats d’armes à l’Iran et des restrictions volontaires aux ventes d’armements à ce pays. Elles contiennent aussi des restrictions financières et commerciales, ainsi que sur les voyages de certaines personnalités iraniennes liées au programme nucléaire. Elles allongent également une liste, contenue dans la 1737, d’entités et de personnalités impliquées dans les programmes nucléaire ou balistique iraniens, dont les avoirs financiers à l’étranger doivent être gelés. Le vote devrait se dérouler en présence du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui a demandé à venir à l’ONU pour l’occasion. À Téhéran, l’ayatollah Ali Khamenei a prévenu hier que l’Iran riposterait en cas d’attaque à propos de son programme nucléaire soupçonné par les États-Unis de servir de couverture à la fabrication de bombes atomiques. Le guide suprême de la République islamique, qui a déjà menacé de s’en prendre aux intérêts régionaux américains en cas d’attaque, s’exprimait à Meched, dans le nord-est du pays, à l’occasion du « Noorouz », le Nouvel An iranien qui tombe cette année le 21 mars. En visite aux Émirats arabes unis, la secrétaire au Foreign Office, Margaret Beckett, a déclaré que les puissances internationales n’envisageaient pas de frapper l’Iran. Par ailleurs, l’ancien ministre saoudien du Pétrole, cheikh Ahmad Zaki al-Yamani, a déclaré hier en marge d’une conférence à Londres que le prix du brut pourrait dépasser les 100 dollars le baril si une attaque était perpétrée contre l’Iran par les États-Unis ou Israël.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a entamé hier son premier débat sur de nouvelles sanctions contre l’Iran pour son refus de suspendre ses activités nucléaires sensibles. Les quinze États membres se sont réunis à huis clos pour discuter d’un projet de résolution rédigé par les Européens et qui a l’aval des cinq membres permanents du Conseil (Chine, États-Unis,...