Bahia Hariri annonce les Journées de l’unité pour commémorer le 13 avril

Rafic Hariri voulait faire du 13 avril, anniversaire du déclenchement de la guerre civile, un symbole de l’unité nationale. Il avait envisagé de lancer un vaste projet placé sous ce thème. Mais le destin en a voulu autrement. Aussi pour relancer le projet de son frère défunt, la députée Bahia Hariri a repris le flambeau en organisant, en avril 2005, des manifestations artistiques et culturelles dans le centre-ville, projet phare du Premier minsitre assassiné. Cette année, la députée Hariri réitère son invitation à toutes les associations culturelles, économiques et sociales du pays pour créer, vers le 13 avril prochain, une série d’activités dans Beyrouth. « Notre famille porte toujours le deuil, et malgré les circonstances difficiles, la vie ne devrait pas pour autant s’arrêter. À l’intention donc de tous les Libanais, tous, sans exception, nous donnons le coup d’envoi du processus de la vie pour que vive le Liban, ce pays que nous méritons », a dit la députée Hariri lors d’une réunion tenue, à l’occasion de la fête des Mères, à l’hôtel Phoenicia. Étaient présents un grand nombre d’invités, parmi lesquels Nada Sardouk, directrice du ministère du Tourisme, Rolla Ajouz Sidani, représentante de la municipalité de Beyrouth, Amine Daouk, président des Makassed, Salwa Siniora Baassiri, directrice de l’Unesco, Nadim Assi, président de l’Association des commerçants, Randa Aramnazi de la Société Solidere, Andrée Daouk et Maya de Freige, membres du Festival de Beiteddine, et la liste est longue. Disons toutefois que Mme Hariri a chargé une commission d’entreprendre une large opération culturelle qui fera miroiter les multiples facettes du rayonnement artistique libanais. Cette manifestation sera placée sous le thème « Nul au Liban n’aime pas le Liban ».