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Des responsables du Likoud évoquent la possibilité de former une nouvelle coalition Netanyahu mise sur une implosion du parti d’Olmert pour reprendre le pouvoir

Le chef du Likoud, Benjamin Netanyahu, défait l’an dernier, se prend à espérer un retour au pouvoir à la suite d’élections anticipées ou d’une implosion du parti Kadima du Premier ministre Ehud Olmert, en chute libre dans les sondages. Alors qu’un rapport d’une commission d’enquête officielle sur les ratés de la guerre du Liban l’été dernier doit être publié courant avril, la scène politique israélienne traverse une véritable crise. Ce document pourrait en effet mettre en cause directement la responsabilité de M. Olmert et du ministre de la Défense et chef du Parti travailliste, Amir Peretz. Et certains au Likoud évoquent une possible démission de M. Olmert, mais les médias ont indiqué que dans sa version préliminaire qui sera rendue publique, la commission ne devrait pas recommander de sanctions personnelles contre les dirigeants politiques. L’ancien chef d’état-major, le général Dan Haloutz, avait préféré prendre les devants en démissionnant en janvier. « La publication du rapport intérimaire va provoquer un tremblement de terre politique et forcera Olmert et (le ministre de la Défense) Amir Peretz à démissionner », a déclaré à la radio publique un député Likoud, l’ancien ministre des Affaires étrangères Sylvan Shalom. Et des responsables du Likoud, le principal parti d’opposition de droite, évoquent désormais ouvertement la possibilité de former une nouvelle coalition autour de leur parti, pour supplanter Kadima, la formation de M. Olmert. « Nous pensons, comme l’ensemble du public israélien, qu’il faut organiser des élections anticipées », a déclaré à la radio militaire Gidéon Saar, chef du groupe parlementaire du Likoud. Ce responsable a toutefois reconnu que dans l’état actuel des rapports de force au Parlement, le Likoud, qui ne dispose que de 12 députés sur 120, peut difficilement agir seul pour imposer des élections anticipées. Comme alternative, le Likoud mise sur un éventuel retour au bercail de députés actuels du Kadima, qui avaient quitté le parti de M. Netanyahu pour rejoindre la nouvelle formation de M. Olmert. M. Netanyahu, ancien Premier ministre, a récemment déclaré que des députés de Kadima avaient d’ores et déjà noué des contacts avec lui en vue d’une éventuelle défection pour le Likoud. M. Netanyahu doit donc s’efforcer de constituer une majorité avec des formations alliées pour espérer renverser le gouvernement Kadima qui est associé au Parti travailliste, au parti ultraorthodoxe Shass, au Parti des retraités et la formation d’extrême droite Israël Beitenou. Dans le camp Kadima, on tente d’afficher une certaine confiance en soulignant qu’Ehud Olmert parviendra à surmonter l’épreuve, bien que seuls 2 % des Israéliens continuent à lui faire confiance, selon un récent sondage. « Nous sommes un mouvement qui excelle en temps de crise », a assuré à la radio publique le député Tzahi Hanegbi, président de la commission parlementaire de la Défense et des Affaires étrangères, un proche de M. Olmert.

Le chef du Likoud, Benjamin Netanyahu, défait l’an dernier, se prend à espérer un retour au pouvoir à la suite d’élections anticipées ou d’une implosion du parti Kadima du Premier ministre Ehud Olmert, en chute libre dans les sondages.

Alors qu’un rapport d’une commission d’enquête officielle sur les ratés de la guerre du Liban l’été dernier doit être publié courant...