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FESTIVAL AL-BUSTAN Ce soir, mercredi 14 mars, à l’auditorium Émile Boustany Le retour du champion Vestard Shimkus

Il était venu une première fois un certain lundi 28 février 2004 avec un programme de choc, où il a interprété les pages les plus éblouissantes de Chopin, Ravel et Balakirev. Ce soir-là, souvenez-vous, le gouvernement de Omar Karamé tombait sous la clameur et la liesse populaires. Et le pays endeuillé entamait son long et douloureux combat pour l’indépendance et la dignité. Devant une salle au public disséminé (car la foule était dans les rues et place des Martyrs), le brillant Vestard Shimkus avait récolté l’admiration des critiques et les trombes d’applaudissements de l’auditoire qui compensait largement tous les absents. Trois bis plus tard, les mains rougies par son jeu fougueux, il s’était promis de retourner à ce pays si épris de liberté. C’est chose faite aujourd’hui, puisque l’auditorium Émile Boustany accueillera ce mercredi 14 mars (une autre date symbolique !) le pianiste qui, notamment, a obtenu le premier prix à Los Angeles Franz Liszt International Piano Competition (2002) et le premier prix 1st prize in Stockholm International Music Performers Competition (2001). Pour rappel, signalons que Vestard Shimkus, formé à l’École de musique Emil Darzin de Riga et à l’École de musique reine Sophia (Madrid, diplômé de l’Université de Californie), possède à son actif douze prix internationaux. Tout en étudiant la composition pour plus de cinq ans avec Peteris Vasks et tout en suivant des « master class » avec Lazar Berman, Joan Havil et Igor Zukov, Vestard Shimkus a été le point de mire de plusieurs manifestations européennes (Pologne, Italie, Finlande, Autriche, Espagne, Suède, Norvège, Allemagne, Angleterre...) où ses performances pianistiques ont captivé le public et la critique. Tout en donnant la réplique à plus d’un orchestre à la réputation bien établie, comme la Kremarata Baltica, le Philharmonique de Cracovie, le Philharmonique de la Lettonie, l’Académie symphonique de Vienne. Par ailleurs, il a été apprécié par plus d’un maestro, dont Woldemar Nelson, Terye Mikkelsen, Olari Elts, Kurt Schmid, Rashit Nigmatulin, Normunds Sne, Andris Nelsons et bien d’autres. Au programme de ce soir, des sonates de Haydn, Beethoven et Soler ; une rhapsodie espagnole de Liszt, des Danzas Fantasticas de Joaquim Turina et un Caprice espagnol de Moritz Moszcowsky.
Il était venu une première fois un certain lundi 28 février 2004 avec un programme de choc, où il a interprété les pages les plus éblouissantes de Chopin, Ravel et Balakirev. Ce soir-là, souvenez-vous, le gouvernement de Omar Karamé tombait sous la clameur et la liesse populaires. Et le pays endeuillé entamait son long et douloureux combat pour l’indépendance et la dignité.
Devant...