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Le président français regrette le fiasco du référendum constitutionnel Pour son dernier sommet européen, Chirac fait son mea culpa

Pour son dernier sommet européen, Jacques Chirac a fait son mea culpa pour le fiasco du référendum constitutionnel, un des plus graves échecs de ses douze ans de présidence, mais a aussi défendu son action dans une sorte de testament européen. Deux jours avant l’annonce très attendue qu’il ne devrait pas briguer un troisième mandat, après douze années passées à l’Élysée, les adieux bruxellois du président français furent discrets, sans discours ni cérémonies. En douze ans à la tête de l’un des six pays fondateurs de l’Europe, Jacques Chirac a su défendre avec force les intérêts français à Bruxelles, mais a échoué à donner une nouvelle impulsion à une construction européenne en désarroi. « Je suis désolé, peut-être, de n’avoir pas fait tout ce qu’il aurait fallu pour éviter ce qui a été une mauvaise chose pour l’Europe et pour la France », a dit M. Chirac lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil européen. « Nous avons échoué au référendum et, pour vous dire toute la vérité, j’ai même été un peu surpris, ce qui prouve que finalement, la démagogie a ses avantages », a affirmé le président français. Le président français a également admis avoir reproché, « peut-être de façon excessive », aux ex-pays de l’Est nouvellement entrés dans l’UE leur alignement sur Washington lors de la guerre en Irak.

Pour son dernier sommet européen, Jacques Chirac a fait son mea culpa pour le fiasco du référendum constitutionnel, un des plus graves échecs de ses douze ans de présidence, mais a aussi défendu son action dans une sorte de testament européen.
Deux jours avant l’annonce très attendue qu’il ne devrait pas briguer un troisième mandat, après douze années passées à l’Élysée,...