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Actualités - OPINION

La Bourse de Beyrouth termine la semaine en baisse avec Solidere et les banques Élie KAHWAGI

Après la récente hausse d’espoir de la Bourse de Beyrouth dans la perspective d’un certain dénouement de la crise politique dans laquelle s’enfonce le pays depuis début décembre 2006, l’air a commencé à manquer la semaine dernière sur le marché libanais des valeurs mobilières qui a montré des signes de déprime. Il a été affecté par les nouvelles très inquiétantes en provenance du monde politique, incitant le président français Jacques Chirac à réitérer son avertissement contre les dangers de glissement du pays sur une pente fatale si les Libanais ne retrouvaient pas le chemin de l’unité. Cela d’autant que le spectre du terrorisme a refait son apparition dans plusieurs quartiers de la capitale et dans d’autres régions au lendemain du double attentat au bus piégé à Aïn Alak à la veille de la seconde commémoration de l’assassinat du président martyr Rafic Hariri le 14 février. De plus, les menaces de désobéissance civile brandies par les forces de l’opposition ainsi que les tentatives d’utiliser la Finul au Liban-Sud pour faire pression sur le gouvernement sont venues assombrir davantage le climat d’investissement dans le pays et tout particulièrement dans le centre-ville de la capitale qui commence à être déserté par les acteurs économiques. À cet égard, les experts ont remarqué que l’état d’avancement des grands chantiers dans la région de Solidere et des autres projets, que les promoteurs fonciers du Golfe ambitionnent de réaliser sur d’autres terrains relevant du patrimoine de cette société, commence à devenir inquiétant. Ce phénomène, qui risque de se répercuter négativement sur les résultats de cette société, a sensiblement pesé sur la tenue de ses actions cotées en Bourse la semaine dernière. Celles de la catégorie A ont ainsi fléchi de 16,37 $ à 15,85 $ (-3,18 %) et de la catégorie B de 16,48 $ à 15,79 $ (-4,19 %), mais dans des volumes légers ne dépassant pas au total la négociation de 156 204 actions d’une valeur de 2 500 001 $, représentant 47,07 % de l’ensemble de la cote la semaine dernière, contre 275 484 actions d’une valeur de 4 433 116 $ représentant 51,56 % du marché pendant la semaine qui l’a précédée. Dans le compartiment des bancaires, qui commence à être délaissé, on a relevé le net recul des certificats GDR de la Bank Audi de 57,60 $ à 55,65 $ (-3,39 %) et de la BLOM Bank de 63,05 $ à 62,20 $ (-1,35 %) d’un côté, et de l’autre la légère hausse des actions ordinaires de la Byblos Bank de 1,70 $ à 1,71 $ (+0,59 %) avec la stabilité des actions prioritaires de cette même banque à 1,75 $. Ce mouvement s’est produit dans des volumes également faibles, portant sur 90 281 titres négociés d’une valeur de 2 563 550 $, ou 48,27 % du marché la semaine dernière, contre 251 535 titres d’une valeur de 2 614 314 $, ou 30,40 % du marché, pendant la semaine qui l’a précédée. Parmi les autres valeurs en vue, le cimentier Holcim a abandonné aussi 2,22 % de sa valeur boursière en glissant de 1,80 $ à 1,76 $. Sur le Junior Market, on a relevé le recul des parts du Beirut Golden Income de 103 000 LL à 102 500 LL (-0,48 %), et la stabilité de celles qui sont émises par Beirut Lira Fund à 102 500 LL et Beirut Global Income à 100 $. En effet, la semaine écoulée a vu l’indice BLOM des valeurs libanaises reculer de 19,88 points ou 1,67 % à 1 171,47 points, dans des échanges ne dépassant pas au total la négociation de 263 789 titres d’une valeur de 5 311 261 $ contre 556 197 titres d’une valeur de 8 598 769 $, pendant la semaine qui l’a précédée.

Après la récente hausse d’espoir de la Bourse de Beyrouth dans la perspective d’un certain dénouement de la crise politique dans laquelle s’enfonce le pays depuis début décembre 2006, l’air a commencé à manquer la semaine dernière sur le marché libanais des valeurs mobilières qui a montré des signes de déprime. Il a été affecté par les nouvelles très inquiétantes en...