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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

La vraie démocratie Sans être pro ni antigouvernement, pour ou contre tel ou tel politique, la logique veut que la légitimité du gouvernement soit abordée à la base. L’opposition en fait un argument de fond alors que, de toute évidence, c’est une question de procédure, de forme. Revoyons l’enchaînement des faits: – Ce gouvernement a été approuvé par une Assemblé légalement élue. Quelle que soit la modalité d’élection de la Chambre, elle avait été acceptée par les élus et malgré eux (solution mitoyenne libanaise) . – Le gouvernement s’est réuni à maintes reprises et a fonctionné convenablement. Le groupe opposé au gouvernement, qui y figurait pourtant (contresens à la libanaise), a perdu l’un de ses membres. Cette défection a occasionné des dommages majeurs (qualitatifs) à son pouvoir d’opposition. Dans un pays qui pratique la démocratie, la réaction saine et démocratique des opposants aurait été de récupérer le membre qu’ils ont perdu ou tout autre membre sympathisant et de rester au gouvernement pour remplir leur rôle. Mieux encore, ils auraient pu en gagner d’autres à leur camp et mieux s’imposer, confirmant l’importance de leur mouvement. Désespérant de réussir, et comme en un aveu de leur échec, ils ont choisi de démissionner en bloc. Le camouflage de cet échec a nécessité une gymnastique constitutionnelle remontant à des clauses de Taëf qui ne sont pas impliquées dans ce contexte propre. Celui-ci relève de procédures ministérielles et de la Chambre des députés. Constitutionnellement, le gouvernement ne peut être mis en minorité que par la Chambre des députés. Tant que ce processus n’est pas suivi, il ne peut être considéré que légal. Il est utile de rappeler, également, que le gouvernement appelle les ministres démissionnaires à réintégrer leurs fonctions ; il ne renie pas, non plus, la participation de la communauté dont ils relèvent et ne peut, par conséquent, pas être accusé d’exclure délibérément cette communauté du pouvoir. Tout argument dans ce domaine est nécessairement fallacieux. En dehors de la mauvaise foi, il n’y a pas d’obstacle. Tant que l’on ne parle que politique aux dépens du légal, l’issue pour ce différend semble hors de la portée des Libanais. Samir M. SAWAYA Le credo de Jacques Brel «J’aime la vie», disait la première. «J’aime la vie sans dettes», disait la seconde. «J’aime la vie avec dignité», clamait l’autre. Puis que vois-je? «J’aime les diamants». Pardonnable, c’était pour vendre à la Saint-Valentin. Pour finir je lis: «J’aime les tapis», in texto «I love carpets». Bon voici qui est bien, nous avons au moins l’amour en commun. Nous aimons aimer! C’est déjà une plate-forme d’entente! Cela me rappelle une chanson de monsieur Jacques Brel que voilà pour ceux qui l’ignorent: «Quand on n’a que l’amour, à offrir en partage, au jour du grand voyage, qu’est notre grand amour, «Quand on n’a que l’amour, mon amour toi et moi, pour qu’éclate de joie chaque heure et chaque jour, «Quand on n’a que l’amour pour vivre nos promesses, sans nulles autres richesses que d’y croire toujours, «Quand on n’a que l’amour pour meubler de merveilles et couvrir de soleil la laideur des faubourgs, «Quand on n’a que l’amour pour unique raison, pour unique chanson et unique secours, «Quand on n’a que l’amour pour habiller matins, pauvres et malandrins de manteaux de velours, «Quand on n’a que l’amour à offrir en prières, pour les maux de la Terre en simples troubadours, «Quand on n’a que l’amour à offrir à ceux-là dont l’unique combat est de chercher le jour, «Quand on n’a que l’amour pour tracer un chemin et forcer le destin à chaque carrefour, «Quand on n’a que l’amour pour parler aux canons et rien qu’une chanson pour convaincre un tambour, «Alors sans avoir rien que la force d’aimer, nous aurons dans nos mains amis! le monde entier…» J’aime le credo de monsieur Brel… Randa A. MOUSSALLI NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
La vraie démocratie

Sans être pro ni antigouvernement, pour ou contre tel ou tel politique, la logique veut que la légitimité du gouvernement soit abordée à la base. L’opposition en fait un argument de fond alors que, de toute évidence, c’est une question de procédure, de forme.
Revoyons l’enchaînement des faits:
– Ce gouvernement a été approuvé par une Assemblé...