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Cinéma La Berlinale sacre les nouveaux talents et boude les cinéastes connus

La 57e Berlinale a récompensé samedi de jeunes talents de tous les continents, tandis que des cinéastes confirmés tels que Steven Soderbergh, Bille August, Jacques Rivette, André Téchiné ou encore Jiri Menzel sont tous rentrés bredouilles. Sur les 22 films en compétition, le jury du Festival international du cinéma, présidé par le réalisateur américain Paul Schrader, a nettement donné la primeur, dans son palmarès, à une nouvelle génération du cinéma d’auteur. Reparti avec l’Ours d’or du meilleur film pour Le mariage de Tuya, son troisième film, le Chinois Wang Qan’an, 41 ans (ici sur la photo avec l’actrice Nan Yu), est un enfant de la Berlinale. En 2000, il avait réalisé Éclipse de lune, présenté dans la section Forum du festival, et, en 2004, Jingzhe, programmé dans Panorama, section la plus importante après la compétition officielle. Diplômé de l’École du cinéma de Pékin en 1991, il a travaillé pour le studio Xan et a écrit des scénarios avant de se lancer dans la réalisation. Le mariage de Tuya, émouvant portrait d’une bergère mongole à la recherche d’un deuxième mari, est une ode à la vie des populations mongoles menacées par le centralisme chinois et la sédentarisation forcée, une œuvre poétique qui avait ravi public et critique. De son côté, l’Argentin Ariel Rotter, 33 ans, présent avec le drame existentiel El Otro, le portrait d’un homme qui prend l’identité d’un mort pour fuir sa vie, est reparti avec le Grand Prix du jury et l’Ours d’argent du meilleur acteur masculin, revenu à Julio Chavez, 50 ans. L’Ours d’argent de la meilleure actrice a été attribué à la benjamine du palmarès, l’Allemande Nina Hoss, 31 ans, pour sa performance dans l’inquiétant thriller Yella, signé par le cinéaste de la nouvelle vague allemande Christian Petzold. Nina Hoss, qui incarne une femme fuyant un mariage à la dérive, est déjà l’une des comédiennes les plus en vue dans son pays, notamment au théâtre où elle a reçu le Prix Gertrud-Eysoldt, l’un des plus prestigieux, en mars. Enfin, l’Ours d’argent du meilleur réalisateur est revenu à l’Israélien Joseph Cedar, 38 ans, pour son film Beaufort, un huis clos oppressant qui a pour cadre un camp retranché d’une unité de l’armée israélienne au Liban-Sud dans les derniers jours du retrait de l’armée israélienne en mai 2000. Joseph Cedar est l’une des figures de proue du jeune cinéma israélien. Il venait pour la deuxième fois à la Berlinale, après y avoir présenté Campfire en 2004 dans la section Forum.
La 57e Berlinale a récompensé samedi de jeunes talents de tous les continents, tandis que des cinéastes confirmés tels que Steven Soderbergh, Bille August, Jacques Rivette, André Téchiné ou encore Jiri Menzel sont tous rentrés bredouilles. Sur les 22 films en compétition, le jury du Festival international du cinéma, présidé par le réalisateur américain Paul Schrader, a...