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Les alternatives

«Les sept milliards obtenus à Paris III ne sont pas suffisants pour régler le problème de la dette. En revanche, ce montant peut contribuer à faire un Liban moderne et opérer un rattrapage économique réel », affirme le porte-parole du comité économique du CPL. Selon lui, la vision du courant se base sur la nécessité d’améliorer le ratio de la dette par rapport au PIB, en améliorant surtout le PIB. À cette fin, le CPL utiliserait les fonds internationaux obtenus à Paris III d’abord pour restructurer les entreprises, notamment les PME. « Près de 1,5 milliard de dollars devraient être alloués sous forme d’aides directes aux entreprises pour leur permettre de réduire leur endettement et d’améliorer leurs capitalisations », estime M. Cordahi. Plus d’un milliard de dollars devraient ensuite être consacrés pour améliorer les filets sociaux. Le CPL évoque à ce propos un projet de loi de réforme des retraites proposé, sans succès, en 2006. Concernant l’EDL, le Courant patriotique libre estime qu’il faut y investir plus d’un milliard de dollars et faire face aux problèmes du personnel, dont la moyenne d’âge s’élève à 59 ans, et dont les effectifs représentent 40 % de ceux de son homologue française, EDF. « La corporatisation de l’EDL est inévitable, surtout pour réduire les coûts pour les industriels et leur permettre d’améliorer leur compétitivité », ajoute M. Cordahi. Enfin, le CPL propose d’investir plus d’un milliard de dollars pour mettre en place un réseau ferroviaire reliant le Nord, le Sud, la Békaa, la montagne et Beyrouth. « Un tel projet permettrait, outre de créer des emplois, de réduire les disparités régionales en favorisant les échanges et de développer des activités parallèles », explique M. Cordahi, qui propose également la création d’un tramway dans les grandes villes du pays. Globalement, le CPL propose de relancer la croissance par l’investissement public (financé par les aides internationales) dans une optique de développement, mais aussi par une série de mesures visant à faciliter l’investissement privé dans les domaines technologiques et financiers, entre autres. S. A.
«Les sept milliards obtenus à Paris III ne sont pas suffisants pour régler le problème de la dette. En revanche, ce montant peut contribuer à faire un Liban moderne et opérer un rattrapage économique réel », affirme le porte-parole du comité économique du CPL.
Selon lui, la vision du courant se base sur la nécessité d’améliorer le ratio de la dette par rapport au PIB,...