Rechercher
Rechercher

Actualités

Les fleurons de la collection

La collection du musée Fabre de Montpellier recèle quelques fleurons parmi les 780 œuvres proposées. Pièce majeure du musée, La descente de Croix (1537) de Pedro Campana provient d’un couvent de Séville. C’est l’une des interprétations les plus populaires de la Renaissance, par le réalisme des visages empreints de douleur et le noir des palettes, utilisées par le peintre. L’homme aux rubans noirs de Sébastien Bourdon, peint vers 1657 à Montpellier, sa ville natale, est considéré comme l’un des plus beaux portraits français du XVIIe siècle : le personnage, aux allures de mousquetaire, n’a jamais été identifié. Cette huile avait été achetée par le premier donateur du musée, le peintre François-Xavier Fabre, en 1837, peu avant sa mort. Deux sculptures en marbre d’Antoine Houdon, La frileuse (1783), encore appelée L’hiver, et L’été (1785), ont renouvelé le genre traditionnel: la première a été mal considérée par les autorités académiques du moment qui la trouvaient licencieuse, ce qui assura son succès. La frileuse représente une jeune paysanne déshabillée, hormis un châle qui lui recouvre la tête et le haut du corps. Le reste est offert au regard, une posture particulièrement audacieuse pour l’époque. Les Baigneuses (1853) de Gustave Courbet avait également été jugée scandaleuse et choqué les visiteurs du Salon de Paris, en raison des formes opulentes d’une femme, montrée de dos, au centre de la toile. Cette œuvre faisait partie de la donation d’Alfred Bruyas, un mécène qui a légué au XIXe siècle sa collection au musée.
La collection du musée Fabre de Montpellier recèle quelques fleurons parmi les 780 œuvres proposées.
Pièce majeure du musée, La descente de Croix (1537) de Pedro Campana provient d’un couvent de Séville. C’est l’une des interprétations les plus populaires de la Renaissance, par le réalisme des visages empreints de douleur et le noir des palettes, utilisées par le...