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Calcio : pour Matarrese « le spectacle doit continuer »

Le président de la Ligue des clubs de football professionnels, Antonio Matarrese, a déclaré que « le spectacle doit continuer » malgré la mort d’un policier lors d’affrontements avec des supporteurs vendredi à Catane, qui a entraîné la suspension sine die des championnats. « Nous sommes touchés, mais le spectacle doit continuer », a déclaré Matarrese à Radio-Capital et dont les propos ont été repris hier par le quotidien La Repubblica. « La Fiat, pour se relancer, n’a pas arrêté les machines. Nous voulons copier le modèle de relance de la Fiat. Les morts font malheureusement partie de ce très grand mouvement qu’est le football et que les forces de l’ordre ne réussissent toujours pas à contrôler. Le football ne doit jamais s’arrêter. C’est la règle n° 1: le football est une industrie (...). Pensez-vous qu’il y ait une industrie qui ferme ses usines et qui ne sait pas quand elle les rouvre ? » À la suite du décès du policier, Filippo Raciti, âgé de 38 ans – dont les obsèques ont eu lieu hier à la cathédrale de Catane –, les autorités sportives ont immédiatement décidé de suspendre sine die tous les championnats de football, et ce à tous les niveaux, sur le sol italien. À la mi-journée, le Comité national olympique italien (CONI) a vivement réagi, dans un communiqué, aux propos du président de la Ligue (Lega Calcio). « Le CONI, à la suite des déclarations d’Antonio Matarrese (...), exprime son trouble et son indignation pour leur contenu gravement offensant et prend ses distances à l’égard des idées exprimées. » Les dirigeants des clubs professionnels, soucieux de retombées économiques néfastes si la suspension des compétitions devait durer, souhaitent une reprise rapide des championnats de série A et B (1re et 2e divisions). « C’est profondément injuste qu’à cause de 400 délinquants, ceux qui veulent aller au stade avec leur famille ne peuvent pas le faire », a ainsi affirmé Riccardo Garrone, président de la Sampdoria Gênes, cité par La Repubblica. « Si on arrête le football pour combattre la violence, les ultras peuvent crier victoire », a renchéri Ivan Ruggeri, président de l’Atalanta Bergame, tandis que son homologue de Palerme, Maurizio Zamparini, a affirmé : « Il faut réagir, mais arrêter le football, ce n’est qu’un symbole. Un dimanche d’arrêt par respect de celui qui est mort, c’est juste. Un de plus, c’est de la démagogie. » Selon les médias italiens, le gouvernement souhaiterait notamment une reprise des compétitions les 17-18 février, et à huis clos pour le premier week-end. Les présidents de clubs, eux, souhaiteraient une reprise dès les 10-11 février.
Le président de la Ligue des clubs de football professionnels, Antonio Matarrese, a déclaré que « le spectacle doit continuer » malgré la mort d’un policier lors d’affrontements avec des supporteurs vendredi à Catane, qui a entraîné la suspension sine die des championnats. « Nous sommes touchés, mais le spectacle doit continuer », a déclaré Matarrese à Radio-Capital...