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Ski - Le mauvais temps perturbe le programme des Mondiaux en Suède Le choc des générations est seulement retardé

Le mauvais temps a été la principale attraction du premier week-end des Mondiaux de ski alpin obligeant les organisateurs à reporter les deux super G. Les fortes chutes de neige qui se sont abattues hier sur la station suédoise de Are ont empêché la tenue de l’épreuve dames tandis que le vent et le brouillard avaient contrarié l’organisation de la course messieurs la veille. Les hommes devraient entrer en lice aujourd’hui, les prévisions météo annonçant une baisse des températures, avec l’arrivée d’une masse d’air en provenance de la Russie, et le retour du ciel bleu. Mais on ne perd rien pour attendre. Bode Miller et Hermann Maier attendent de pied ferme la nouvelle génération : les données du super G messieurs sont globalement inchangées. Vieux renards bardés de titres ou jeunots en quête d’un premier podium, les stars du super G sont un peu à l’image de leur épreuve : ils se jettent dans la pente sans autre référence qu’une brève inspection matinale. L’Américain Miller, tenant du titre et vainqueur en mars dernier du super G des finales de Coupe du monde à Are, a assez de « bouteille » pour ne pas se morfondre. Le quadruple champion du monde, qui participera à toutes les épreuves des Mondiaux, s’est affiché en boîte dans la nuit de samedi à dimanche. Ce qui ne l’a pas empêché de s’entraîner hier matin à Duved, à 8 km à l’est d’Are, sur une pente mieux abritée du vent que celle des épreuves mondiales. La localité, sur la route de Trondheim (Norvège), était hier cosmopolite avec également des équipes de Suisse, d’Autriche et du Canada, qui possèdent dans leurs effectifs nombre de médaillables. Français et Italiens notamment avaient choisi de rester sur la piste parallèle à l’Olympia. M. Super G « Je n’ai pas de problème avec les reports. J’ai comme principe qu’un jour où on annule une épreuve est un jour où on ne se blesse pas », remarque le Suisse Didier Cuche, qui s’était blessé grièvement à un genou il y a deux ans. Coureurs émergents dans les épreuves de vitesse, l’Italien Peter Fill, l’Autrichien Mario Scheiber et le grand (1,95 m) Norvégien Aksel Lund Svindal, leader du classement général de la Coupe du monde, comptent parmi les outsiders de luxe. « Peter est tranquille », « Mario est quelqu’un de cool », soulignent leurs entraîneurs respectifs. L’Autrichien Hermann Maier, âgé de 34 ans, est assurément M. Super G, avec 23 succès dans la discipline et des médailles d’or aux Jeux olympiques de Nagano (1998) et aux championnats du monde de Vail/Beaver Creek (1999). « La piste n’a pas une grosse pente et j’espère que la neige sera dure », avait déclaré vendredi le skieur de Flachau, en écho à l’Américain Bode Miller, tenant du titre, qui regrettait que l’Olympia ne fût pas « très technique ». Et la météo a satisfait en partie les deux favoris grâce au report. Des températures plus froides sont en effet prévues dans la nuit de dimanche à lundi, une baisse du mercure apte sinon à verglacer le parcours du moins à durcir le revêtement. Champion olympique de descente, le Français Antoine Dénériaz a raté son début de saison dans sa discipline de prédilection, réussissant mieux en super G, avec notamment une 5e place à Lake Louise (Canada). « J’ai franchi un cap en super G. Je me sens bien, relax. Il y a dix, quinze coureurs qui peuvent monter sur le podium », a-t-il indiqué.
Le mauvais temps a été la principale attraction du premier week-end des Mondiaux de ski alpin obligeant les organisateurs à reporter les deux super G.
Les fortes chutes de neige qui se sont abattues hier sur la station suédoise de Are ont empêché la tenue de l’épreuve dames tandis que le vent et le brouillard avaient contrarié l’organisation de la course messieurs la veille.
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