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La sortie du purgatoire de Djib

Meurtri par une grave blessure à la jambe droite survenue juste avant le Mondial 2006, Djibril Cissé, remis d’aplomb en moins de six mois, retrouve logiquement l’équipe de France et un groupe qu’il a laissé filer sans lui vers une finale de Coupe du monde. Pour l’attaquant peroxydé, ces retrouvailles en bleu en vue du match amical contre l’Argentine, le 7 février au Stade de France, ne sont ni une revanche sur le sort ni un pied de nez aux critiques, mais un juste retour des choses. Cissé en a trop bavé, entre son opération de la jambe droite et la rééducation à Saint-Raphaël, pour ne pas goûter à sa juste mesure cette convocation qui ressemble fort à une réponse ferme et définitive à ceux qui le croyaient perdu à jamais pour le football. La scène, terrible, avait, en effet, un air de déjà-vu. Victime d’une première fracture de la jambe gauche en 2004 sous le maillot de Liverpool, Cissé voyait ses chances de disputer le Mondial allemand anéanties dans un choc anodin avec un défenseur chinois, le 7 juin à Saint-Étienne. Depuis, le joueur s’est accroché, bénéficiant également de la confiance des dirigeants marseillais qui, malgré sa longue indisponibilité, n’avaient pas renoncé à son prêt, en négociations avec les Reds quelques jours avant le drame de Geoffroy-Guichard. Indulgence Mais si, physiquement, Cissé semble avoir retrouvé son explosivité, son adresse devant le but laisse encore à désirer. L’ancien double canonnier de Ligue 1 (2002, 2004) a déjà fait trembler les filets à cinq reprises, toutes compétitions confondues, tout en gâchant un nombre incalculable d’occasions notamment face à Lyon, mercredi en Coupe de France. Sa vitesse supersonique cache mal une technique qui reste à polir. Raymond Domenech joue néanmoins la carte de l’indulgence à l’égard de celui qui fut son meilleur buteur lors des qualifications au Mondial 2006 (4 buts). « Djibril n’est pas encore à son niveau d’avant, il peut être mieux (à l’avenir), il peut être plus adroit : on l’a vu face à Lyon, a expliqué le sélectionneur. Mais c’est vrai qu’on ne revient pas comme ça du jour au lendemain, mais il fait des efforts, c’est bien. » Le point le plus intéressant pour le patron des Bleus reste son association avec Franck Ribéry qui lui offre de nouvelles pistes offensives à côté de l’animation classique établie autour de l’incontournable Thierry Henry. « Cissé-Ribéry, ça n’a pas trop mal fonctionné, a déclaré Raymond Domenech. Ils ont connu un creux tous les deux. C’est une possibilité. Avec les attaquants, ce n’est de toute façon pas un problème, on sait qu’il y en a, c’est d’ailleurs plus intéressant comme ça. » C’est surtout une carte de plus dans la poche du sélectionneur avant de passer aux choses sérieuses et aux qualifications à l’Euro 2008 dès le 24 mars à Kaunas face à la Lituanie.
Meurtri par une grave blessure à la jambe droite survenue juste avant le Mondial 2006, Djibril Cissé, remis d’aplomb en moins de six mois, retrouve logiquement l’équipe de France et un groupe qu’il a laissé filer sans lui vers une finale de Coupe du monde.
Pour l’attaquant peroxydé, ces retrouvailles en bleu en vue du match amical contre l’Argentine, le 7 février au...