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Coupe de France : l’effet Barthez pousse Nantes à l’autocritique

L’arrivée de Fabien Barthez à Nantes a déjà produit son petit effet avant les 16es de finale de Coupe de France de football ce soir à Amiens, ce « grand pro » poussant ses partenaires à l’autocritique par son comportement et sa capacité à mettre de la distance entre eux et lui. Car si Nantes ne l’a pas attendu pour devenir hermétique (cinq rencontres d’affilée sans encaisser le moindre but), il faut bien avouer que les Canaris étaient plutôt fâchés avec la victoire avant que le gardien de 35 ans ne pose ses valises. À Toulouse (4-0), l’ancien portier des Bleus s’était contenté de distiller quelques précieux mots à ses futurs coéquipiers. Sa première a coïncidé avec une pénible qualification en Coupe de France face à Guingamp (1-0). Depuis, il a conservé son but inviolé contre Nice (1-0). « Quand vous avez un tel joueur dans le vestiaire ou derrière vous, vous avez envie de ne pas le décevoir , avoue Signorino, irréprochable depuis le début. Plus ou moins consciemment, les joueurs ne veulent pas passer pour des rigolos. » « Mais dire que Barthez est un très grand pro et un exemple, comme on l’entend dans les bâtiments de la Jonelière, signifie que les joueurs n’en faisaient pas suffisamment avant son arrivée », coupe encore sèchement le latéral gauche. Le FCNA semble surtout se réjouir d’avoir trouvé un digne remplaçant à Landreau et surtout un autoritaire leader de vestiaire pour ses jeunes camarades. Imprimer sa patte « J’espère que tout le monde jouait de la même façon et avec le même degré de motivation quand il n’était pas là, sinon ce serait une faute professionnelle », approuve le capitaine Mauro Cetto. « Maintenant, c’est sûr que son expérience fait du bien, notamment aux plus jeunes qui peuvent évoluer plus relâchés. Il était venu pour apporter son expérience, il assume totalement son rôle. Il a les mots précis, justes. Quand un joueur de ce calibre affiche une telle envie de prouver à l’entraînement, ça ne peut que motiver le reste des troupes », ajoute-t-il. De l’avis de l’Argentin, le gardien n’a pas révolutionné le jeu nantais, mais y a déjà apporté sa patte : « C’est quelqu’un qui joue haut et réagit vite sur les balles en profondeur, ça incite par conséquent l’équipe à se tenir plus haut sur le terrain. » Mais cette véritable image d’Épinal est loin de faire de Barthez, modèle sur le terrain, une icône en dehors, lui qui apprécie par exemple de s’en « griller une petite » à la fin de l’entraînement. « Ce n’est pas un bon exemple pour les jeunes, mais il nous a dit qu’il souhaitait arrêter de fumer, feint de se satisfaire un dirigeant. En revanche, je pense qu’il faudra attendre longtemps avant de le voir dire bonjour à tout le monde. » Car Barthez, souvent décrié pour son apparente froideur, n’est pas venu pour se faire des amis. Un joueur qui préfère rester anonyme en a fait les frais après avoir « chambré l’ancien » : « Nous sommes tous ravis de t’avoir parmi nous. En revanche, il ne faut pas cracher sur les arbitres ! » Et s’être entendu répondre : « Petit, quand tu auras un début de palmarès, tu pourras me parler... »
L’arrivée de Fabien Barthez à Nantes a déjà produit son petit effet avant les 16es de finale de Coupe de France de football ce soir à Amiens, ce « grand pro » poussant ses partenaires à l’autocritique par son comportement et sa capacité à mettre de la distance entre eux et lui.
Car si Nantes ne l’a pas attendu pour devenir hermétique (cinq rencontres d’affilée sans...