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Actualités - OPINION

Bourse de Beyrouth : en hausse de 0,23 % dans un marché qui manque de sérénité Élie KAHWAGI

La Bourse de Beyrouth a connu une semaine agitée avant de l’achever sur une note positive, aidée par quelques achats à bon compte à la veille du week-end. Elle a été ainsi bousculée entre hausses et baisses dans un climat nerveux en raison des inquiétudes politiques qui planent sur le pays à une dizaine de jours de la tenue de Paris III. Cette conférence d’aide internationale au Liban, qui est soutenue par des pays occidentaux et arabes appuyant le gouvernement Siniora, se heurte toujours à une opposition intérieure qui cherche à renverser ce gouvernement et à mettre en péril non seulement ce forum mais l’économie du pays. Les opérateurs avaient donc les yeux rivés sur tous ces développements politiques en cette période chargée de rumeurs de toutes sortes, inhibant les grandes initiatives vis-à-vis des placements en actifs libanais. Mais il n’en demeure pas moins que certains acteurs sur le marché, anticipant des jours meilleurs, ont continué de procéder à une chasse aux bonnes affaires de temps à autre. Ce courant, qui ne signifie pas le début d’un changement de tendance, n’est donc pas appelé à se poursuivre, car les petits fonds spéculatifs qui le nourrissent réagissent rapidement aux indicateurs politiques, positifs ou négatifs, fait-on remarquer dans les milieux boursiers. Dans ce contexte, certaines grandes valeurs cotées sont parvenues à tirer leur épingle du jeu. C’était le cas de Solidere, la plus grande capitalisation boursière de la cote libanaise. Les actions de cette société, qui avaient frôlé à la baisse le seuil de 15,50 $ au début de la semaine écoulée, ont réussi à l’achever au niveau de résistance de 16 $ sur des achats à bon compte, celles de la catégorie A ayant avancé d’une huitaine à l’autre de 15,88 $ à 16 $ (+,075 %) et celles de la catégorie B de 15,90 $ à 15,99 $ (+0,57 %). Ce mouvement s’est produit dans des volumes plus étoffés mais toujours légers, totalisant 277 966 actions de deux catégories d’une valeur de 4 403 390 $ ou 72,64 % de l’ensemble du marché la semaine dernière, contre 119 945 actions A et B d’une valeur de 1 899 064 $ ou 57,05 % de l’ensemble du marché pendant la semaine qui l’a précédée. Pour ce qui est du compartiment des bancaires, qui a représenté 25,97 % de la cote la semaine dernière avec la négociation de 134 258 litres d’une valeur de 1 574 093 $ contre 153 203 titres d’une valeur de 947 020 $ ou 28,45 % de la cote la semaine qui l’a précédée, la tendance est restée partagée. D’un côté, on a relevé la hausse des certificats GDR de la BLOM Bank de 57,75 $ à 58,55 $ (+1,38 %) et de la Bank Audi de 54,35 $ à 54,90 $ (+1,01 %). Et de l’autre côté, la baisse des actions de la Byblos Bank aussi bien ordinaires de 1,87 $ à 1,84 $ (-1,60 %) que prioritaires de 1,80 $ à 1,79 $ (-0,55 %), pendant que les actions préférentielles C-04 de la BLOM Bank et celles de la banque BEMO se maintenaient à respectivement 100 $ et 4 $. Aux industrielles, les actions du cimentier Holcim ont reculé de 1,84 $ à 1,83 $ (+0,54 %) alors que sur le Junior Market, les parts du Beirut Lira Fund ont progressé de 104 500 LL à 105 000 (+0,47 %) et celles du Beirut Preferred Fund se sont maintenues à 100,10 $. Sur la semaine écoulée, l’indice BLOM des valeurs libanaises a gagné 0,23 % à 1 185,57 points contre 1 182,82 points à la fin de la semaine se terminant au 5 janvier, dans des échanges toujours médiocres, ne dépassant pas au total la négociation de 449 804 titres d’une valeur de 6 061 802 $ contre 348 208 titres d’une valeur de 3 328 703 $ pendant la même période.
La Bourse de Beyrouth a connu une semaine agitée avant de l’achever sur une note positive, aidée par quelques achats à bon compte à la veille du week-end. Elle a été ainsi bousculée entre hausses et baisses dans un climat nerveux en raison des inquiétudes politiques qui planent sur le pays à une dizaine de jours de la tenue de Paris III. Cette conférence d’aide internationale au...