Formule 1 - Le Baron Rouge a accepté le poste d’assistant de Jean Todt Schumacher fête son 38e printemps en jeune retraité

Michael Schumacher a fêté son 38e anniversaire, le premier depuis qu’il est à la retraite. L’année dernière, le jour de son 37e anniversaire, il déclarait : « Je suis tout à fait dans mon élément lorsque je me trouve dans l’habitacle d’une F1, derrière le volant. Je ne peux même pas imaginer que cette sensation puisse un jour disparaître. » Douze mois plus tard, le voilà devenu jeune retraité... enfin pas tout à fait puisqu’il a accepté le poste d’assistant de Jean Todt. Par ailleurs, il n’est pas impossible qu’il remonte un jour ou l’autre au volant d’une monoplace de F1, probablement à l’occasion d’une séance d’essais privés. Arrivé en F1 en 1991, Michael n’a plus cessé d’impressionner depuis lors. Pour sa première course, à Spa-Francorchamps, le jeune Allemand qualifiait sa Jordan en septième position, mais devait abandonner dès le premier tour de course, sur ennuis mécaniques. Voyant en lui une perle rare, Flavio Briatore s’est alors empressé de lui offrir un contrat, chez Benetton. Dès sa première saison complète en 1992, Schumacher est monté à huit reprises sur le podium, décrochant sa première victoire en Belgique, sur le tracé de ses débuts. Au début de la saison 1994, le pilote de la Benetton s’est montré plus rapide que le grand Ayrton Senna et sa Williams. Mais la confrontation attendue n’eut pas lieu, le Brésilien trouvant la mort le 1er mai sur le circuit d’Imola. Michael paraissait alors imbattable et, malgré suspicions de tricherie et autres disqualifications, il s’achemina vers son tout premier titre mondial. Douze mois et neuf victoires plus tard, il s’adjugeait un deuxième titre consécutif, toujours avec Benetton. En 1996, il choisit de relever le défi Ferrari, aux côtés de Jean Todt. En dépit des faiblesses de sa monoplace, il rapporta trois victoires aux hommes de Maranello. L’année suivante, Schumacher se trouvait déjà en position de remporter le championnat, mais il le laissa échapper lors de la dernière course, après une manœuvre litigieuse, au profit de Jacques Villeneuve. Suite à cet incident, la FIA décida de l’exclure de ce championnat. En 1999, malgré un début de championnat difficile, Michael paraissait en bonne position de s’imposer, avant de se briser la jambe lors du Grand Prix de Grande-Bretagne. De retour en fin de saison, il s’employa à aider Eddie Irvine à décrocher le titre, mais celui-ci revint finalement à Mika Hakkinen. Ferrari remporta néanmoins le titre des constructeurs, après seize ans de disette. L’année 2000 fut ensuite celle de la consécration, la Scuderia et son pilote vedette décrochant les deux titres mondiaux. Sur sa lancée, le Baron Rouge domina ensuite les saisons 2001, 2002, 2003 et 2004, battant tous les records et entrant définitivement dans la légende. En 2005, Michael Schumacher connut probablement la saison la plus difficile depuis ses débuts en F1. Il se plaisait à dire lui-même que sa troisième place au championnat tenait du « miracle ». L’année dernière, il a prouvé au monde entier qu’il n’était pas sur le déclin malgré ses quelque seize années passées en F1. Quatrième à l’arrivée du Grand Prix du Brésil, le dernier de sa carrière, les observateurs étaient unanimes : il avait bouclé là l’une des plus belles courses de sa carrière... Bon anniversaire champion !