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Noël dans le monde Multiples appels à la paix, notamment au Moyen-Orient

De l’Europe à l’Asie en passant par Bethléem, les appels à la paix se sont multipliés lundi, notamment à l’évocation de la situation au Moyen-Orient, à l’occasion de Noël et des messages traditionnels des responsables religieux et politiques. Dans son message au monde, le pape Benoît XVI a exprimé sa « forte appréhension » devant la situation au Proche-Orient, souhaitant que la « bonne volonté » et le « dialogue » l’emportent sur la violence. Depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre au Vatican, le pape a salué « les signaux de reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens » et souhaité « que survive et progresse un Liban démocratique ». Dans un message exceptionnel aux chrétiens de la région, Benoît XVI a confié son espoir de se rendre en Terre sainte pour « prier à Jérusalem, patrie de cœur de tous les descendants d’Abraham ». « Je lance un appel à tous ceux qui ont entre les mains les destinées de l’Irak, pour que cesse la violence atroce qui ensanglante le pays », a encore dit le pape, qui, dimanche, lors de la messe de minuit, avait par ailleurs exhorté le monde au respect de la dignité de « tous les enfants » nés et à naître. À Bethléem, la ville de naissance du Christ, le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Michel Sabbah, avait fustigé dimanche soir les « luttes fratricides » entre Palestiniens et appelé les responsables régionaux à devenir « artisans de paix et non de guerre, donneurs de vie et non de mort ». À Damas, le président syrien Bachar el-Assad a visité lundi le patriarcat grec-orthodoxe, une première pour un président syrien depuis l’indépendance du pays en 1946. Le conflit israélo-palestinien a aussi dominé le sermon du chef de l’Église anglicane. Le monde ne doit pas ignorer les problèmes en Israël et en Palestine, a souligné Rowan Williams, archevêque de Canterbury, au Royaume-Uni, où la reine a plaidé lundi pour l’entraide entre générations. Pour la première fois, le film d’accompagnement du message d’Elizabeth II montrait des musulmans priant un vendredi à la Mosquée centrale de Londres. Les représentants des confessions catholique et protestante en Allemagne ont aussi appelé à la paix, spécialement au Proche-Orient. À Bagdad, capitale d’un Irak déchiré qui compte moins de 3 % de chrétiens, des centaines de membres de l’Église catholique chaldéenne ont fêté, sous haute surveillance, la naissance du Christ. De leur côté, des soldats américains ont fêté Noël, bonnet rouge de « Santa Claus » sur la tête et cadeaux au pied du sapin, dans la zone verte, secteur ultraprotégé de la capitale. En Asie, premier continent à fêter Noël compte tenu du décalage horaire, la paix était aussi au centre des préoccupations, la fête faisant l’objet d’importantes mesures de sécurité dans certains pays craignant des attentats terroristes. En Europe, dans son message traditionnel de Noël, le roi d’Espagne Juan Carlos a lui lancé un appel à « l’unité et la cohésion » des institutions et des partis politiques pour mettre fin au terrorisme de l’ETA. Aux États-Unis, le président George W. Bush a téléphoné à des soldats américains déployés pour la plupart en Irak et en Afghanistan pour les remercier et leur souhaiter de bonnes fêtes.

De l’Europe à l’Asie en passant par Bethléem, les appels à la paix se sont multipliés lundi, notamment à l’évocation de la situation au Moyen-Orient, à l’occasion de Noël et des messages traditionnels des responsables religieux et politiques.

Dans son message au monde, le pape Benoît XVI a exprimé sa « forte appréhension » devant la situation au Proche-Orient,...