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Night Watch (Nochnoi Dozor), de Timur Bekmambetov (2005) Night Watch est l’adaptation du premier opus du roman héroïco-fantastique de Sergei Lukyanenko. Les producteurs avaient préalablement souhaité adapter les romans en quatre épisodes d’une heure et planifiaient de les diffuser sous la forme d’une mini-série télé. Les premiers rushs visionnés, le potentiel du projet s’est rapidement révélé incompatible avec le petit écran. Passant du 16 au 35 mm, ils décident d’adapter l’ensemble pour le grand. Le tournage s’est déroulé dans plus de 200 lieux moscovites, dont l’intérieur de la tour Ostankino et les environs de l’impressionnant bâtiment des communications, situé au nord-ouest de Moscou. Friand de grosses productions américaines, le cinéaste, en bon élève, s’est appliqué à utiliser les mêmes moyens d’expression, notamment les ralentis, les effets numériques et la bande-son tapageuse. Bien que surchargé et doté d’un scénario alambiqué, Night Watch reste un objet visuel intéressant. Le film a été sélectionné pour les Oscars 2005 au titre de meilleur long-métrage étranger, pour la Russie. L’histoire : en 1342, en Russie, une trêve est conclue mettant fin au conflit permanent entre les forces de l’ombre et les forces de la lumière. De nos jours, à Moscou, l’ombre et la lumière disposent, pour maintenir cette paix, d’individus aux capacités surnaturelles, « les Autres », qui assurent la sécurité de leurs congénères et condamnent tout abus de la part du camp opposé. Mais une ancienne prophétie menace ce traité précaire : la crainte qu’un « Autre » bascule dans le camp adversaire et fasse ainsi replonger le monde dans le chaos des hostilités. La race humaine risquerait alors de courir à sa perte. Avec Konstantin Khabensky, Vladimir Menshov, Galina Tyunina, Victor Verzbitsky et Maria Poroshina. Ciné-club de l’ALBA, vendredi 22 décembre à 19h00. RUBRIQUE RÉALISÉE PAR DYMA DEMIRDJIAN ET COLETTE KHALAF