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Actualités - CHRONOLOGIE

Paroles dE cinéma - Caméra rapprochée Denzel Washington : un parcours sans faute

Chez cet acteur, il y a déjà le nom. Un mélange de douceur et de musical dans la terminaison du prénom, et cette sorte de grandeur et de majesté dans l’évocation de la grande ville américaine dans le nom. C’est probablement ce je ne sais quoi de prémonitoire qui le destinait à occuper la cour des grands. Car Denzel Washington est irréfutablement, irrémédiablement un excellent acteur. Malgré un petit nombre de films (très limité) qui sont passés inaperçus dans sa filmographie, on peut dire qu’il suffit que son nom figure au casting pour que le film marche. Denzel Washington a signé jusqu’à présent un parcours sans faute. C’est donc des études en art dramatique (après des débuts dans la biologie) qui vont le préparer à être le second acteur de couleur, après Sidney Poitier, à obtenir l’Oscar du meilleur rôle et cela en 2002. Victoire qu’il partagera cette année avec Halle Berry, elle aussi première actrice noire américaine à obtenir cette récompense. Mais avant d’en arriver là, Denzel Washington aura côtoyé les plus grands et joué tous les rôles. Du martyr de la lutte antiapartheid dans Cry Freedom de Richard Attenborouh en 1987, rôle qui lui valut une nomination à l’Oscar du meilleur second rôle (récompense qu’il obtiendra 2 ans plus tard pour Glory d’Edward Zwick), au fameux Malcolm X de Spike Lee en 1992, tout en passant par Kenneth Branagh avec son shakspearien de film Much Ado About Nothing. Sans oublier son rôle d’avocat homophobe dans Philadelphia de Jonathan Demme en 1993 ou Pelican Brief de Alan J. Pakula, la même année. Ce sont autant de rôles qu’il incarnera avec autant de professionnalisme que de légèreté. À ce propos, l’acteur dira un jour à un collègue : « Celui qui pense trop son jeu risque très vite le blocage. Il faut apprendre à être plus léger et laisser parler son instinct. » En 1999, Denzel Washington est consacré meilleur acteur à Berlin pour son rôle dans Hurricane Carter et, en 2002, Oscar du meilleur acteur pour Training Day, où il joue pour la première fois le flic pourri. Il aura prouvé à ses pairs qu’il possédait de multiples facettes et, très souvent, inexploitées.
Chez cet acteur, il y a déjà le nom. Un mélange de douceur et de musical dans la terminaison du prénom, et cette sorte de grandeur et de majesté dans l’évocation de la grande ville américaine dans le nom. C’est probablement ce je ne sais quoi de prémonitoire qui le destinait à occuper la cour des grands. Car Denzel Washington est irréfutablement, irrémédiablement un excellent...