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Actualités - CHRONOLOGIE

Quand le cinéma voyage dans le temps Les sorties de la semaine

Déjà vu, de Tony Scott Alors qu’il est en train d’enquêter sur l’explosion d’une bombe sur un ferry à La Nouvelle-Orléans ayant fait plus de cinq cents victimes, l’agent Doug Carlin (Denzel Washington) est récupéré par un autre agent de la FBI (Val Kilmer) qui lui propose de travailler avec lui pour retrouver les responsables de cet acte criminel. Dans cette affaire, il se verra confronté à un nouvel appareil gouvernemental, baptisé Blanche-Neige, qui permet d’ouvrir une lucarne dans le temps. Carlin peut observer à loisir tout ce qui a eu lieu dans le passé très proche, à savoir il y a quatre jours, six heures et quelques minutes, et entrer ainsi en possession des preuves du crime. Dans ce thriller à saveur fantastique, passé et présent s’entremêlent à un point que le spectateur en perd vraiment la boussole…du temps. À la manière de Tony Scott qui n’en est pas une à proprement dit, le film s’inscrit dans cette lignée de films à la sauce américaine. Les ingrédients de cette sauce sont, en soi, du déjà-vu. Mis à part l’élément nouveau du scénario, qui consiste dans une fuite dans le temps à travers un engin ultrasophistiqué et relevant pêle-mêle des règles de physique, de mathématiques et d’un zeste de spirituel, Tony Scott reprend les grands sujets récurrents qui, bien mixés, aboutissent à un film si ce n’est pas excellent, du moins pas lassant. Voilà donc un bon scénario-catastrophe auquel on a ajouté un excellent acteur (Washington), secondé par un autre, non des moindres (Kilmer) ; une intrigue policière saupoudrée d’une autre amoureuse et enfin des effets chocs à la Jerry Bruckheimer, sans oublier le bon méchant torturé (Jim Caviezel). Tout cela donne une bonne sauce américaine. Laquelle aurait pu mal tourner sans la présence de l’extraordinaire Mister Denzel. À conseiller donc aux amateurs de thrillers et aussi de fantastique. On ne s’y creuse pas beaucoup la tête, mais on ne s’ennuie pas non plus durant ces deux heures dix minutes de projection. À noter qu’il s’agit du sixième projet commun de Tony Scott et du producteur Jerry Bruckheimer, après Top Gun, Beverly Hills Cop, Days of Thunder, USS Albama et Ennemy of the State. Concorde, Abraj, Zouk, St-Élie Flushed Away, d’Henry Anderson, David Bowers et Sam Fell Flushed Away est le fruit de la troisième association des studios Dreamworks (Shrek, Madagascar) et Aardman (où sont nés Wallace et Gromit). Habituellement spécialisés dans la pâte à modeler, les studios Aardman présentent là leur premier film réalisé en images de synthèse. Malgré le passage à la 3D, les cinéastes ont tenu à conserver leur univers visuel. Ils ont ainsi apporté un traitement particulier aux images de synthèse : les personnages sont traités comme des marionnettes et leurs déplacements gardent le rythme légèrement saccadé de l’animation en volume. En rejetant volontairement le souci de réalisme et de vérité auquel répondent les derniers films d’animation, Flushed Away apporte un vent de fraîcheur sur le paysage cinématographique actuel. Les prouesses techniques de ce long-métrage n’en sont cependant pas moins importantes. L’histoire suit les aventures d’un rat qui vit dans les quartiers chics de Londres et qui se retrouve malencontreusement dans les égouts de la capitale. Ce sont d’ailleurs Kate Winslet, Hugh Jackman, Billy Nighy et Jean Reno qui prêtent leurs voix aux personnages haut en couleur du film. Loin d’un Shrek qui était parvenu à séduire, à l’unanimité, petits et grands, Flushed Away reste une œuvre gentiment sympathique et d’une belle richesse visuelle. CinemaCity, Kaslik, Freeway, Circuit Empire - sauf Sofil The Nativity Story, de Catherine Hardwicke Catherine Hardwicke, réalisatrice plutôt habituée à faire des films sur le monde des adolescents (Thirteen, Lords of Dogtown), s’attaque là à un sujet universel, la naissance du Christ. De la conception au premier souffle de vie de l’enfant sacré, on suit une période-clé de l’humanité. Une période qui, croyant ou athée, ne peut que nous intéresser. En se tenant bien de tomber dans le pathos et la prise de position, la cinéaste suit, avec simplicité, cette histoire à travers les yeux de Marie. Le film se concentre ainsi sur la quête initiatique d’une famille humble confrontée à un événement unique. Un grand travail de recherche a d’ailleurs été effectué afin d’offrir une bonne reconstitution. Le scénariste Mike Rich s’est effectivement entouré de théologiens, d’historiens, d’œcuméniques et d’experts juifs et catholiques Mieux adapté au petit qu’au grand écran, The Nativity Story reste une œuvre aussi respectable que pédagogique. CinemaCity, Espace, Freeway, Empire ABC/Dunes/Galaxy Sorties prévues pour le jeudi 28/12/2006 (sous réserves): - La doublure, de Francis Veber, avec Gad Elmaleh, Daniel Auteuil, Kristin Scott Thomas et Alice Taglioni. - Babel, d’Alejandro Gonzáles Inárritu, avec Brad Pitt, Gael Garcia Bernal et Cate Blanchett. - Night at the Museum, de Shawn Levy, avec Ben Stiller et Robin Williams. - Children of Men, d’Alfonso Cuaron, avec Julianne Moore et Clive Owen.
Déjà vu,
de Tony Scott

Alors qu’il est en train d’enquêter sur l’explosion d’une bombe sur un ferry à La Nouvelle-Orléans ayant fait plus de cinq cents victimes, l’agent Doug Carlin (Denzel Washington) est récupéré par un autre agent de la FBI (Val Kilmer) qui lui propose de travailler avec lui pour retrouver les responsables de cet acte criminel. Dans cette affaire, il...