Basket-ball - Le meneur de San Antonio mène une action peu banale pour un sportif français Tony Parker veut décrocher à nouveau une place au All Star

Avec le soutien d’une radio généraliste française, Tony Parker mène actuellement une action originale, peu banale en tout cas chez un sportif français. Désireux de décrocher à nouveau sa place au All Star, le meneur de San Antonio a ouvert un site afin de recueillir des votes dans l’optique du grand rendez-vous fixé à Las Vegas en février 2007. Pour participer au match des étoiles, les meilleurs joueurs de la Ligue peuvent notamment compter sur les suffrages des fans dans le monde entier afin d’intégrer le cinq majeur des sélections Ouest ou Est. Les sept autres joueurs de chaque équipe sont désignés, eux, par les entraîneurs NBA. Premier basketteur français retenu pour ce rendez-vous planétaire, la saison dernière, TP vise cette fois « la consécration, c’est-à-dire intégrer le cinq de départ ». « C’est réalisable grâce à mes performances avec les Spurs mais surtout grâce à vous. En me témoignant votre confiance, je m’engage à représenter fièrement la France », indique le meneur de San Antonio dans une véritable profession de foi. Sélectionnable sans hésitation vu son niveau de jeu actuel, Parker n’ignore pas que deux difficultés se présentent à lui. Le vote pour les meilleurs meneurs est, curieusement, groupé avec celui des joueurs évoluant à l’arrière. Or, les stars sur ce poste ne manquent pas, surtout dans la conférence Ouest. Le joueur français sait aussi que dans certains pays, la Chine par exemple, de véritables « bourrages des urnes » sont organisés à l’échelle nationale. Et voilà pourquoi Parker est entré en campagne. La griffe Sloan Après trois années difficiles, Utah a bonne mine. Les Jazz jouent aux cadors dans la difficile conférence Ouest, dominant même toutes les autres équipes de la Ligue au plan de l’adresse et du rebond. Ces résultats étonnants sont bien sûr imputables aux joueurs, désormais fiers descendants du légendaire duo Stockton-Malone. Mais ils portent aussi et surtout la griffe d’un certain Jerry Sloan, entraîneur omnipotent en poste depuis... 18 saisons, dont une seule terminée avec un bilan négatif. À 64 ans, Sloan est aujourd’hui le plus ancien entraîneur US encore en activité, toutes ligues professionnelles confondues. Récemment désigné comme « le coach américain de l’année », l’intéressé préfère ne pas s’arrêter à d’inutiles lauriers individuels, courant toujours après le titre suprême après deux finales perdues face aux Bulls de Jordan en 1997 et 1998. Il vient néanmoins de franchir le cap des 1 000 victoires en NBA, un seuil atteint par seulement quatre hommes avant lui.