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Actualités - CHRONOLOGIE

SIGNATURE - Jeudi 14 décembre, à 19h00, à la librairie Antoine (ABC, Achrafieh) Les «Printemps nus» de Mirna Hanna

De la poésie, mais également une philosophie de vie que traduit ce recueil de poèmes intitulé Printemps nus, que signe la jeune Mirna Hanna à la librairie Antoine, ABC Achrafieh, le jeudi 14 décembre à 19h00. Auteur d’un premier recueil, Nouvelles du néant inverse, Mirna Hanna, jeune architecte, reprend la plume trois ans plus tard et présente son second ouvrage. Printemps nus (éditions l’Harmattan) est une compilation de petits poèmes qui décrivent la démarche psychologique et spirituelle de l’auteur. Un cheminement qui mène à sa vision du monde et, comme le disait Georges Bataille, à «l’ouverture de la nature humaine à la conscience de soi». Amoureuse des livres et friande du mot, Hanna inscrit sa pensée dans cette exploration de l’inconscient qui lui permet d’aller à la rencontre de l’univers et à briser toutes les barrières castratrices des identités surfaites. «On passe sa vie à désirer, à demander pour soi et on se rend compte finalement qu’il n’y a pas de soi à aimer et qu’il faudrait aller vers les autres.» C’est ainsi que s’exprime Mirna Hanna, à qui il a fallu plusieurs années d’intériorisation et une année entière d’assemblage de textes pour venir à bout de ce travail. Se livrer, telle était la difficulté pour cette poète qui se dit pourtant de nature émotionnelle. «Après un premier recueil qui me semble aujourd’hui moins mature que celui-là, j’ai réalisé qu’il n’était pas important de tout dévoiler. Dire tout, c’est finalement ne rien dire. En effet, poursuit-elle, la beauté de la poésie est de garder cette part de mystère que le lecteur s’amuserait lui-même à découvrir. Flexible, la poésie échappe à son auteur, dès l’instant qu’il la livre au regard public. Mais aussitôt, elle s’enrichit des différentes interprétations et se renouvelle à l’infini.» Comme ce «Nil agraire serré dans sa voûte, les pieds dans le roc et le nez dans la mer», les mots de Hanna charrient des sens nouveaux et s’abreuvent de toutes les rivières. «Être des dérivés vides sans ces accumulations qui ne sont pas les nôtres, des eaux qu’il faut nourrir de ce qui a précédé, la somme des impasses de la pensée.» Déconstruire, casser le siège des valeurs préétablies et aller léger vers le choix vierge et absolu, tel est l’engagement de Mirna Hanna qui résonne comme un écho dans ce recueil de poésies à la fois épurées et chargées d’émotions. Colette KHALAF
De la poésie, mais également une philosophie de vie que traduit ce recueil de poèmes intitulé Printemps nus, que signe la jeune Mirna Hanna à la librairie Antoine, ABC Achrafieh, le jeudi 14 décembre à 19h00.
Auteur d’un premier recueil, Nouvelles du néant inverse, Mirna Hanna, jeune architecte, reprend la plume trois ans plus tard et présente son second ouvrage.
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