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Actualités - CHRONOLOGIE

Nucléaire - Il reste « beaucoup de pain sur la planche », estime le négociateur US L’AIEA prête à envoyer des inspecteurs en Corée du Nord

Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Mohammad el-Baradei a déclaré hier que son organisation se tenait prête à envoyer des inspecteurs en Corée du Nord, si le prochain round des pourparlers multilatéraux aboutit à un accord. Il y a quatre ans, la Corée du Nord avait expulsé des inspecteurs de l’AIEA, après avoir été accusée par les États-Unis de développer la bombe atomique. En visite au Japon, le chef de l’AIEA a condamné l’essai nucléaire nord-coréen du 9 octobre dernier tout en soulignant l’importance du dialogue pour faire avancer les négociations. Le 31 octobre, la Corée du Nord a accepté de revenir à la table des négociations sur son programme nucléaire nord-coréen, mais aucune date de reprise des discussions n’a encore été fixée. À ce sujet, le négociateur américain aux pourparlers multipartites sur la crise nucléaire nord-coréenne, Christopher Hill, a reconnu hier à Tokyo qu’il restait « beaucoup de pain sur la planche » avant la reprise des discussions. Lors d’une étape à Tokyo après sa visite en Chine, M. Hill a précisé que la principale pierre d’achoppement était l’application de la déclaration du 19 septembre 2005 par laquelle la Corée du Nord renonçait à l’arme atomique en échange de garanties de sécurité. Pyongyang a signé ce document mais est par la suite revenu sur son engagement, en posant comme condition la levée par les États-Unis de sanctions financières à son égard. M. Hill s’est toutefois dit confiant quant à un redémarrage des négociations en décembre. M. Hill a rencontré à plusieurs reprises son homologue nord-coréen Kim Kye-gwan ces derniers jours à Pékin. « Nous avons échangé des points de vue avec les Nord-Coréens qui vont en informer Pyongyang, et nous espérons avoir de leurs nouvelles très bientôt », a déclaré M. Hill à l’aéroport international de Tokyo, en route pour les États-Unis. Dès son arrivée mardi à Pékin, le délégué nord-coréen avait, pour sa part, clairement fait savoir que le régime de Kim Jong-il était désormais en position de force, après le succès revendiqué de sa première explosion atomique, le 9 octobre. « Avec notre essai nucléaire, nous avons pris des mesures défensives contre les sanctions qui nous étaient imposées. Maintenant, nous pouvons discuter sur un pied d’égalité », avait déclaré Kim Kye-gwan. Mais les États-Unis contestent cette posture. Cité jeudi par l’agence sud-coréenne Yonhap, le négociateur de Pyongyang a réitéré l’engagement de son pays à la dénucléarisation « de la péninsule Coréenne », tout en avertissant qu’« il n’y aura pas d’abandon unilatéral ».

Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Mohammad el-Baradei a déclaré hier que son organisation se tenait prête à envoyer des inspecteurs en Corée du Nord, si le prochain round des pourparlers multilatéraux aboutit à un accord. Il y a quatre ans, la Corée du Nord avait expulsé des inspecteurs de l’AIEA, après avoir été accusée par les États-Unis...