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L’UE reste prudente sur les sanctions à imposer à la Turquie

Au lendemain de l’échec des pourparlers sur Chypre, les 25 restaient prudents sur les sanctions à imposer à la Turquie, reconnaissant que son refus d’ouvrir ses ports aux navires chypriotes-grecs aura forcément un impact sur ses négociations d’adhésion. « Nous avons du temps pour en discuter », a estimé hier le chef de la diplomatie portugaise, Luis Amado, en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE et du bassin méditerranéen à Tampere (Finlande). Les ministres des Affaires étrangères doivent se prononcer sur la question le 11 décembre, sur la base d’une recommandation de la Commission européenne attendue le 6 du même mois. « Nous avons encore quelques jours », a également constaté le ministre néerlandais Ben Bot, assurant malgré tout que le refus persistant de la Turquie de respecter ses engagements sur Chypre « ne resterait pas sans conséquence ». Pour éviter cette crise avec un pays stratégiquement important pour les Européens, la présidence finlandaise de l’UE s’était impliquée pour trouver un compromis. Après des discussions entamées en septembre, les Finlandais ont finalement jeté l’éponge lundi. Toutefois, le Premier ministre finlandais, Matti Vanhanen, se rendra vendredi en Turquie pour discuter de l’évolution de la demande d’adhésion d’Ankara à l’UE.
Au lendemain de l’échec des pourparlers sur Chypre, les 25 restaient prudents sur les sanctions à imposer à la Turquie, reconnaissant que son refus d’ouvrir ses ports aux navires chypriotes-grecs aura forcément un impact sur ses négociations d’adhésion. « Nous avons du temps pour en discuter », a estimé hier le chef de la diplomatie portugaise, Luis Amado, en marge d’une réunion...