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Actualités - CHRONOLOGIE

Pas informé de plans pour renverser le gouvernement, Paris met néanmoins en garde... Paris, d’Élie MASBOUNGI

Tout en partageant l’inquiétude de Washington sur la situation au Liban du fait des graves dissensions entre les principales forces politiques, Paris a affirmé hier par l’entremise du Quai d’Orsay qu’il ne dispose pas d’éléments spécifiques sur des plans syro-irano-hezbollahis pour renverser le gouvernement. Le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, M. Denis Simoneau, a indiqué, dans cet ordre d’idées, que la France soutient le gouvernement de M. Fouad Siniora, et ses efforts visant à stabiliser le Liban et permettre la reconstruction rapide du pays. La France, a ajouté le porte-parole adjoint, met en garde contre toute tentative de déstabilisation du Liban. Prié de dire s’il considère que les manifestations prévues par l’opposition au gouvernement Siniora représenteraient une violation de la souveraineté du Liban et des résolutions 1559, 1680 et 1701, comme vient de l’affirmer la Maison-Blanche, M. Simoneau a déclaré : « Comme vous le savez, nous appelons à la reprise du dialogue politique entre les Libanais. À ce titre, nous soutenons les efforts du Premier ministre, M. Fouad Siniora, pour amener, par la concertation, toutes les parties libanaises à œuvrer au redressement du Liban après l’épreuve qui l’a frappé cet été. » Prié de commenter les informations qui circulent à Beyrouth au sujet d’une possibilité de constituer un tribunal international à l’écart de la partie libanaise du fait des dissensions entre la présidence de la République et le gouvernement, le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères a déclaré : « Nous n’avons pas connaissance d’une telle perspective qui porterait atteinte à la souveraineté du Liban. En tout état de cause, il ne s’agit pas d’une option envisageable pour nous. Les résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution 1664, prévoient un tribunal à caractère international qui ne peut être mis en place qu’avec l’accord du Liban. La mise en œuvre d’une structure de ce type suppose la conclusion d’un accord formel entre le pays concerné et les Nations unies. » Enfin, M. Simoneau a rappelé la position de la France au sujet du survol du Liban par l’aviation militaire israélienne, à savoir que ces activités constituent une violation du cessez-le-feu.
Tout en partageant l’inquiétude de Washington sur la situation au Liban du fait des graves dissensions entre les principales forces politiques, Paris a affirmé hier par l’entremise du Quai d’Orsay qu’il ne dispose pas d’éléments spécifiques sur des plans syro-irano-hezbollahis pour renverser le gouvernement.
Le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, M. Denis...