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Actualités - CHRONOLOGIE

Qatar Conférence sur la démocratie : appel au respect de la volonté des peuples

Les délégués de dizaines de gouvernements, réunis pendant quatre jours à Doha, se sont engagés à promouvoir la démocratie tout en soulignant qu’elle ne devait pas être « imposée » et qu’elle relevait de « la libre volonté » des peuples, au terme de leurs travaux hier. Dans leur déclaration finale, les délégués gouvernementaux à la 6e « Conférence internationale des démocraties nouvelles et rétablies », soulignent que « la démocratie s’appuie sur la volonté librement exprimée des peuples à déterminer leurs propres systèmes politiques, économiques et sociaux ». Face aux pressions des États-Unis pour faire valoir leur projet de Grand Moyen-Orient de promotion de la démocratie, plusieurs pays arabes et islamiques ont manifesté leur rejet de toute réforme imposée de l’extérieur. « Il n’existe pas qu’un seul modèle de démocratie », souligne le texte, mettant en relief « le rôle vital du dialogue et des échanges interreligieux dans la promotion de la démocratie » au moment où l’islamophobie est de plus en plus dénoncée comme un phénomène nuisible au dialogue entre les civilisations. Tout en « encourageant la tolérance, le respect et le dialogue » entre les peuples, les délégués ont affirmé « leur détermination à coopérer pour décourager toute menace contre la démocratie et y résister, notamment la menace que constitue le renversement de gouvernements démocratiquement élus ». Ils condamnent « le terrorisme sous toutes ses formes et soulignent l’importance « du dialogue international » pour la promotion de la démocratie, favorisé selon eux par les six éditions de la Conférence depuis son lancement en 1988. Des parlementaires de plusieurs pays, réunis parallèlement, ont souligné, dans un autre document, « leur engagement à contribuer activement aux efforts pour s’attaquer aux causes du terrorisme », phénomène qui « pervertit la démocratie dans le monde entier ». « L’option militaire n’est pas la solution », soulignent-ils, condamnant « toute forme de violation des droits de l’homme au nom de la lutte contre le terrorisme ». Des représentants d’organisations non gouvernementales, également réunis séparément, ont plaidé quant à eux pour « un partenariat » avec les gouvernements et les Parlements afin d’« instaurer la démocratie ». Dans leur déclaration finale, les délégués des gouvernements ont annoncé la création d’un conseil consultatif, présidé par le Qatar et composé de huit autres membres, dont cinq représentants gouvernementaux représentatifs des cinq continents. Le Forum parlementaire et le Forum de la société civile seront représentés chacun par un délégué, outre un représentant du secrétaire général de l’ONU. Ce conseil consultatif tiendra des réunions annuelles entre deux sessions de la conférence, convoquée tous les trois ans, en vue d’un suivi des résultats de ce forum et des expériences démocratiques dans le monde. Le financement de cette structure de suivi, qui a fait l’objet de réserves notamment de la part des États-Unis et de la Russie, a été confié pour les trois prochaines années au Qatar, mais « les contributions de donateurs internationaux sont les bienvenus », selon la déclaration finale des représentants gouvernementaux.

Les délégués de dizaines de gouvernements, réunis pendant quatre jours à Doha, se sont engagés à promouvoir la démocratie tout en soulignant qu’elle ne devait pas être « imposée » et qu’elle relevait de « la libre volonté » des peuples, au terme de leurs travaux hier.
Dans leur déclaration finale, les délégués gouvernementaux à la 6e « Conférence...