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Rapport annuel de l’Unesco Éducation des plus jeunes : l’Afrique et le monde arabe pointés du doigt

L’éducation des tout petits reste « le parent pauvre » du processus éducatif dans de nombreuses régions du monde, notamment en Afrique subsaharienne et dans les pays arabes, déplore l’Unesco dans son rapport annuel sur l’éducation publié hier. Encadrer les plus jeunes est un investissement crucial pour l’avenir des pays en voie de développement, plaide l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, dont le siège est à Paris. Or, la moitié des pays de la planète n’ont pas de structures destinées aux enfants âgés de moins de 3 ans. Des progrès ont néanmoins été réalisés puisque, à l’échelle mondiale, 37 % des enfants fréquentaient une école maternelle en 2004 contre 17 % en 1975. Mais si l’école maternelle est devenue « universelle » en Europe de l’Ouest, beaucoup de pays considèrent encore que la petite enfance relève du privé ou des seuls parents. Seuls 12 % des enfants vont à la maternelle en Afrique subsaharienne et 16 % dans les États arabes, relève l’Unesco. Plus largement, l’Unesco rappelle qu’un adulte sur cinq dans le monde « est encore incapable de lire ou d’écrire », et même un sur trois en Asie du Sud et de l’Ouest, en Afrique subsaharienne et dans les États arabes.
L’éducation des tout petits reste « le parent pauvre » du processus éducatif dans de nombreuses régions du monde, notamment en Afrique subsaharienne et dans les pays arabes, déplore l’Unesco dans son rapport annuel sur l’éducation publié hier. Encadrer les plus jeunes est un investissement crucial pour l’avenir des pays en voie de développement, plaide l’Organisation...