Correspondance - Collecte de fonds à Washington au profit du Liban Don de 225 000 dollars de la Fondation Mosaïque à la Croix-Rouge libanaise

Le Liban est dans tous les esprits et dans un grand nombre d’initiatives aux États-Unis. Il y a quelques jours, Mme Bonnie McElveen-Hunter, en charge de la direction de la Croix-Rouge américaine, a reçu dans sa très belle résidence le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), M. Jakob Kellenberg. À cette occasion, la Fondation Mosaïque, qui avait effectué une collecte de fonds lors de la guerre de juillet au Liban, a demandé à M. Kellenberg de remettre à la Croix-Rouge libanaise le montant collecté, d’une valeur de 225 000 mille dollars. C’est Rima al-Sabah (d’origine libanaise, née Boulos), épouse de l’ambassadeur du Koweït à Washington, cheikh Salem al-Sabah (lui de mère libanaise, Mme Leila al-Merhabi), qui a remis le chèque au président du CICR. Elle avait mené cette campagne en collaboration avec Nermine Fehmy, épouse de l’ambassadeur d’Égypte, et Rim Abboud, épouse de l’ambassadeur du Liban. Rappelons que la Fondation Mosaïque, créée en 1998 et toujours animée par les épouses des ambassadeurs arabes accrédités à Washington, continue à poursuivre son but avec grande efficacité : à savoir promouvoir leur culture et leur patrimoine, et les mettre au service de causes humanitaires ayant notamment trait aux femmes et aux enfants. Ont assisté à cette cérémonie plusieurs personnalités du monde politique, notamment Frances Fragos Townsend, adjointe du président George W. Bush pour le département de la Sécurité intérieure et du Contre-terrorisme, et Eric L. Motley, du service des relations internationales au département d’État. Un volontariat salué par tous En remettant le chèque au président du CICR, Rima al-Sabah a notamment précisé que parallèlement à son souci de développer et conforter les ponts entre les différentes cultures, la Fondation Mosaïque est toujours prête à y aller de sa participation, quand le besoin se présente, dans le monde arabe. Le président du CICR, un homme calme et au grand sourire, parle avec pondération de la tâche immense qui est la sienne et qu’il aborde ainsi : « Protéger la dignité humaine est à la fois un objectif simple et un défi immense. Le défi est immense en raison des multiples menaces qui planent sur l’être humain et sur l’humanité tout entière, en particulier de la nature des conflits armés contemporains. En face de nous, nous n’avons pas des entités anonymes, mais des êtres humains. » Pour ce qui a trait au Liban, il a expliqué que le CICR est préoccupé par le rétablissement de la distribution de l’eau fortement endommagée durant les derniers combats. Quant à Bonnie McElveen Hunter, en charge de la Croix-Rouge américaine et qui avait réuni tout ce monde, elle croit fermement à ce travail de volontaire qu’elle fait. Pour elle, l’action humanitaire « est une mission qui me permet d’aller vers les moins nantis pour qu’ils ne restent pas les oubliés de ce monde. Avec de la bonne volonté et de l’énergie, on peut être leur bouée de sauvetage. Et l’énergie est à la portée de tout le monde car c’est en soi-même qu’on la trouve ». De même qu’elle a salué le dynamisme, l’esprit d’initiative et l’écoute de la Fondation Mosaïque. À noter que cette association arabe, à but non lucratif, est la première à avoir pu se tailler une place au soleil dans l’univers du volontariat américain dont le parfait fonctionnement est unique en son genre.