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Le président vénézuélien misait sur un succès à l’ONU pour étendre son influence face aux USA Essoufflement de la diplomatie pétrolière et antiaméricaine de Chavez

La diplomatie du président vénézuélien Hugo Chavez, fondée sur la manne pétrolière et la diabolisation permanente des États-Unis, donne des signes d’essoufflement sur la scène internationale, comme en témoigne son récent échec dans sa tentative d’avoir un siège au Conseil de sécurité de l’ONU. Hugo Chavez, qui rêve d’être le porte-drapeau de l’intégration latino-américaine, n’est en effet pas parvenu à obtenir le siège représentant la région au cours du vote à l’Assemblée générale des Nations unies, le Guatemala, soutenu par Washington, l’ayant même devancé. Victime, affirme-t-il, des « charges impérialistes contre le Venezuela », le président vénézuélien, en fils spirituel du dirigeant cubain Fidel Castro, misait pourtant beaucoup sur un succès à l’ONU pour étendre son influence face au gouvernement américain. Dans le but de « sauver la planète », le président vénézuélien avait effectué l’été dernier une longue tournée en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, notamment dans les pays de l’« axe du mal » tel que défini par Washington, multipliant les accords dans le domaine pétrolier. Fort de la rente pétrolière du Venezuela, 8e producteur mondial de brut, et désireux de profiter des difficultés internationales de la Maison-Blanche, il s’est aventuré dans une « phase risquée et conflictuelle » pouvant « générer des vulnérabilités », estime Edmundo Gomez Urrutia, ex-ambassadeur vénézuélien et directeur du Centre d’analyse diplomatique et stratégique (CADE). Proche conseiller du président vénézuélien, le général Alberto Müller Rojas confirme à l’AFP que « le pétrole est le coeur du problème » et que la « “pétrodiplomatie” de Chavez » répond à la « diplomatie pétrolière » des États-Unis en œuvre dans le Golfe, dans les Balkans ou en Afghanistan.
La diplomatie du président vénézuélien Hugo Chavez, fondée sur la manne pétrolière et la diabolisation permanente des États-Unis, donne des signes d’essoufflement sur la scène internationale, comme en témoigne son récent échec dans sa tentative d’avoir un siège au Conseil de sécurité de l’ONU. Hugo Chavez, qui rêve d’être le porte-drapeau de l’intégration...