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Un peu plus de... L’Internet... en attendant les disquaires

Là, en ce moment, on aurait dû être en plein Salon Lire en français et en musique (ou en train de le préparer). Mais là, pour le moment, il n’y a pas de Lire en français et en musique, édition 13. Les retombées de la guerre de juillet… Ce qui fait qu’en ce moment, alors que les vendeurs de disques et de DVD auraient dû nous inonder de nouveautés françaises (et autres), et bien ils n’ont pas grand-chose ! Charlotte Gainsbourg ? Nop. Ayo ? Non plus. Miossec ? Pas encore. Ce qui fait qu’on se sent un peu isolés de l’Hexagone et du monde – musical bien sûr – dans son ensemble. Heureusement qu’en matière de DVD, ça va un peu plus vite. Mais côté CD, on reste sur notre faim. Si vous avez un cadeau à faire et que vous vouliez offrir 5 :55, c’est raté. Et dire que ça fait deux mois qu’il est sorti en France. Mais… « heu-reu-se-ment, il y a Findus – Fin… » non, Internet plutôt. Grâce à cette technologie dont on ne peut plus se passer (quand on pense qu’il y a encore des personnes qui ne possèdent pas de e-mail), on peut, de là où l’on se trouve, télécharger les chansons que l’on veut ou un album en entier, monnayant, le plus souvent, un euro par titre. Vous pouvez aller sur un grand nombre de sites. La Fnac, Universal et la plupart des maisons de disques, chez Virgin et quelques autres fournisseurs. Il faut savoir que 90 % des albums qui se trouvent au top 100 sont disponibles sur le Net et que près d’un million de chansons sont dorénavant accessibles. Mais ! Parce qu’il y a un mais. Un grand nombre d’artistes ne sont pas encore présents. Alors, oui vous pouvez télécharger Lorie, ces débiles de Tribal King ou encore Hélène Ségara. Mais les autres, les moins connus, les plus subtiles, plus underground… Que nenni. Ce qui fait que le téléchargement gratuit (et donc souvent illégal) cartonne toujours autant. Et le système qui emporte de loin la palme des internautes, c’est le P2P, c’est-à-dire le Peer to Peer, en français dans le texte de pair à pair ou, plus aisément, d’individu à individu. Limewire, Kazaa, ce sont des programmes que les internautes téléchargent gratuitement et grâce auxquels ils partagent avec les autres leurs chansons, films, photos, etc. Jusque-là, ce n’est pas bien grave. Sauf qu’ensuite, des petits malins gravent les chansons, les revendent, etc., etc. C’est illégal, mais impossible d’arrêter le phénomène. Et plus les majors s’énervent, plus les internautes piratent. Et ça monte crescendo, surtout qu’un album finit par coûter 16 à 17 euros sur le Net, soit le même prix que sur support CD. Mais comment faire alors quand on n’a pas les disques à se mettre sous la dent, comme aujourd’hui à Beyrouth ? Et bien, le truc le plus « clean », c’est de télécharger (légalement) une ou deux chansons, passer commande chez un disquaire et prendre son mal en patience. Idem pour les DVD qui n’arrivent pas tout de suite. Commander sur le Net (payer les taxes douanières et attendre que la censure visionne) ou passer commande à votre dévédéthèque… Le mieux, c’est si vous avez quelqu’un qui voyage bientôt vers l’Europe ! Tiens, une vocation pourrait peut-être naître.
Là, en ce moment, on aurait dû être en plein Salon Lire en français et en musique (ou en train de le préparer). Mais là, pour le moment, il n’y a pas de Lire en français et en musique, édition 13. Les retombées de la guerre de juillet… Ce qui fait qu’en ce moment, alors que les vendeurs de disques et de DVD auraient dû nous inonder de nouveautés françaises (et...