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Actualités - CHRONOLOGIE

Les sorties de la semaine

k Astérix et les Vikings, de Stefan Fjeldmark et Jesper Moller Les aventures d’Astérix et Obélix sont nées de l’imagination du dessinateur Albert Uderzo et du dialoguiste René Goscinny. C’est en 1959, à l’occasion de la sortie du magazine Pilote, qu’ils créent les deux héros gaulois. Au fil des ans, Astérix et Obélix deviennent des personnages légendaires dans le monde de la bande dessinée. Trois ans après la création des studios Idéfix, Goscinny s’éteint et Uderzo reprend seul le flambeau du mythe. Au total, Astérix et Obélix représentent plus de 30 ouvrages vendus à 250 millions d’exemplaires dans le monde, mais aussi des séries télévisées, près de dix longs-métrages d’animation et trois longs-métrages en prises de vues réelles. Libre adaptation de la bande dessinée, Astérix et les Normands, Astérix et les Vikings est le huitième film d’animation mettant en vedette les deux célèbres Gaulois. L’histoire ne change pas pour autant. Le célèbre petit village gaulois résiste effectivement encore et toujours aux envahisseurs romains. La population va néanmoins devoir faire face à de nouveaux venus, les Vikings. Quant aux célèbres Astérix et Obélix, ils ont pour mission de s’occuper d’un jeune garçon et d’en faire un homme. Loin des technologies de pointe développées ces dernières années, Astérix et les Vikings a été réalisé à base d’animation traditionnelle, comme tous les précédents opus de la saga. Fidèle à la BD, bien que quelque peu modernisée, cette nouvelle version s’adresse surtout aux enfants. Les adultes apprécieront cependant quelques références à culture pop, certains jeux de mots et les voix de plusieurs figures de la scène artistique française, dont Pierre Palmade, Pierre Tchernia, Roger Carel, Laurent Deutsch et Sara Forestier. Concorde, Abraj, Zouk, St-Élie l Step Up, d’Anne Fletcher Step Up est le premier long-métrage d’Anne Fletcher, une réalisatrice qui connaît bien l’univers de la danse pour avoir travaillé comme chorégraphe sur de nombreux films. L’histoire suit un jeune délinquant des bas quartiers de Baltimore. Son seul atout est son don naturel pour le hip-hop qu’il pratique d’instinct, pour son seul plaisir, jusqu’au jour où il décide de participer au spectacle d’une jeune danseuse issue des hauts quartiers. On imagine aisément la suite : choc des cultures, amours, amitiés, espoir, déceptions, etc. Si Step Up bénéficie d’une bonne énergie ainsi que de très belles chorégraphies, la trame se veut malheureusement bien faible et les personnages trop rachitiques. Ersatz de Save the Last Dance (dont le scénario était d’ailleurs également écrit par Duane Adler), le film tombe continuellement dans le cliché et souffre terriblement du manque de créativité. Si les aficionados d’entrechats, de free-style et de R’n’B taperont la mesure avec leurs doigts, ils seront néanmoins vite agacés par l’ensemble excessivement sucré et convenu. CinemaCity, Espace, Circuit Empire - sauf Sofil k Irresistible, d’Ann Turner Ann Turner utilise, 1h40 durant, les ficelles du thriller psychologique. Méticuleuse et soignée, la cinéaste cultive la tension et le suspense de manière graduelle. Si le tout est respectable, le film présente malheureusement une trame et des rebondissements plutôt basiques: une jeune femme conduit une famille paisible au bord de la crise de nerf. L’histoire avance, les personnages se dévoilent trop, permettant ainsi aux spectateurs, bien que toujours attentifs, de deviner la chute. Trop d’indices, pas assez de mystère. La cinéaste desserre malheureusement trop vite les cordes et tombe dans la facilité d’un scénario sans originalité aucune. Reste les excellentes interprétations des acteurs principaux (et notamment des rôles féminins) qui tiennent solidement le film sur leurs épaules : Susan Sarandon entre force et fragilité, Emily Blunt entre folie et douceur. CinemaCity, Empire ABC Sodeco/Galaxy l The Guardian, d’Andrew Davis Les cinéphiles et le milieu du cinéma n’y croyaient plus, pourtant Kevin Costner l’a fait. Après une longue traversée du désert, l’acteur a effectivement surpris tout le monde avec un come-back plutôt réussi. Que ce soit dans la comédie aigre douce The Upside of Anger ou la comédie douce tout court Rumor Has It, Costner a offert des prestations tout à fait honorables et crédibles. Autant dire que c’est sans trop d’appréhension que nous nous sommes rendus à la projection de The Guardian. Mais nous avions bien tort. Loin d’être le bide par excellence, le film a cependant le défaut d’être une pâle copie des films catastrophes de ces dernières années. Au programme donc, un beau Costner dans la peau d’un sauveteur affecté à la formation de jeunes recrues. Durant ces mois d’enseignement, il se prend le bec avec Jake, un jeune homme rebelle et insolent interprété par Ashton Kutcher. Mais qui aime bien châtie bien. D’abord ennemis, ils deviendront ensuite amis. Naîtra alors une relation maître-élève. Bla-bla-bla, que du déjà-vu. Tout y est : une amourette, un effronté, un héros, un décès, un accident, un couple déchiré, etc. Il ne manquait plus qu’un récit étiré, des dialogues insignifiants et une fin des plus banales. Concorde, Abraj, Zouk, St-Élie Sorties prévues pour le jeudi 26/10/2006 (sous réserves) : - The Devil Wears Prada, de David Frankel, avec Meryl Streep, Anne Hathaway et Stanley Tucci. - Lady in the Water, de M. Night Shyamalan, avec Paul Giamatti et Bryce Dallas Howard. - Miami Vice, de Michael Mann, avec Colin Farrell, Jamie Foxx et Gong Li.
k Astérix et les Vikings,
de Stefan Fjeldmark et Jesper Moller

Les aventures d’Astérix et Obélix sont nées de l’imagination du dessinateur Albert Uderzo et du dialoguiste René Goscinny. C’est en 1959, à l’occasion de la sortie du magazine Pilote, qu’ils créent les deux héros gaulois. Au fil des ans, Astérix et Obélix deviennent des personnages légendaires dans le...