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Paris souhaite un progrès sur la question de la gestion de l’espace aérien Chirac optimiste sur la paix au Liban

La France est optimiste quant à l’avenir du Liban. Elle estime qu’une paix dans le pays est possible, mais souligne la nécessité de parvenir à des progrès sur la question de la gestion de l’espace aérien du pays, que l’aviation israélienne viole tous les jours. Ce progès, estime Paris, est nécessaire pour une stabilisation. Le président Jacques Chirac a ainsi affirmé hier que l’« on peut escompter la paix » au Liban, tout en soulignant que l’on « n’est jamais à l’abri d’un incident ». M. Chirac a tenu ces propos lors d’une conférence de presse qu’il a tenue conjointement avec la chancelière allemande, à l’issue du 7e Conseil des ministres franco-allemand. « L’armée libanaise a bien développé son action, le gouvernement libanais a bien engagé son armée, et de ce point de vue, les autorités militaires de la Finul ne peuvent que se féliciter du comportement et de l’action de l’armée libanaise », a jugé M. Chirac en s’adressant à la presse en compagnie de la chancelière allemande Angela Merkel. « Maintenant Israël s’est retiré définitivement, je pense qu’on peut escompter la paix, mais dans cette région, on n’est jamais à l’abri d’un incident et des conséquences qu’il peut comporter », a-t-il souligné. Sur un autre plan, le ministère français de la Défense a appelé à des « progrès » sur « la question de la gestion de l’espace aérien » libanais, estimant que ce dossier était « une des priorités de l’heure ». « Nous pensons que pour consolider le processus de stabilisation, il faut progresser sur des règles relatives à la gestion de l’espace aérien » du Liban, a déclaré le porte-parole Jean-François Bureau, lors du point de presse hebdomadaire du ministère. Cette question « revêt désormais une importance particulière, et nous y sommes extrêmement sensibles », a-t-il dit. Facteurs de risques Le Premier ministre, Fouad Siniora, avait demandé la semaine dernière au secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, de faire pression sur Israël pour qu’il mette un terme aux survols du Liban. « Nous voyons bien que, parmi les facteurs de risque qui existent, (il y a) bien évidemment cette absence de “règles du jeu” dans la gestion de l’espace aérien, dans l’attente du rétablissement d’une situation normale dans laquelle chaque État souverain aurait sa souveraineté pleine dans son espace aérien », a expliqué M. Bureau. « C’est bien une des priorités de l’heure pour nous aujourd’hui. Au Conseil de sécurité, dans les travaux du département des opérations de maintien de la paix, la question de l’amélioration de la stabilité par le traitement de la gestion de l’espace aérien est en train de s’installer », a-t-il assuré. De son côté, le contre-amiral Xavier Magne, commandant de la force Baliste – qui a notamment évacué des ressortissants français et étrangers du Liban pendant le conflit – a indiqué que « pour l’instant, très clairement, l’espace aérien libanais est considéré comme une extension d’un autre espace aérien ». Selon lui, les survols du Liban par l’aviation israélienne correspondent « très certainement (à) une demande d’Israël de savoir ce qui se passe, pour savoir s’il risque à nouveau de se prendre des roquettes sur la tête ».
La France est optimiste quant à l’avenir du Liban. Elle estime qu’une paix dans le pays est possible, mais souligne la nécessité de parvenir à des progrès sur la question de la gestion de l’espace aérien du pays, que l’aviation israélienne viole tous les jours. Ce progès, estime Paris, est nécessaire pour une stabilisation.
Le président Jacques Chirac a ainsi affirmé hier que...