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L’AIE abaisse légèrement ses prévisions de demande 2006 et 2007

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a revu en légère baisse ses prévisions de demande de pétrole pour 2006 et 2007, en dépit d’une demande asiatique qui va demeurer très vigoureuse, dans son rapport d’octobre paru hier. L’AIE table désormais sur une croissance de la demande de 1,2 % (contre 1,3 % le mois dernier) à 84,6 millions de barils par jour (contre 84,7 mbj). Même chose pour 2007, où elle prévoit désormais une hausse de 1,7 % (contre 1,8 %) à 86 mbj (contre 86,2 mbj). L’agence explique que le Fonds monétaire international pronostique désormais un ralentissement de l’économie américaine, même si les perspectives demeurent plutôt optimistes à l’échelle mondiale. L’AIE indique qu’elle a également réajusté ses propres chiffres de demande de brut pour les États-Unis. En revanche la prévision de demande de pétrole pour les pays non OCDE demeure inchangée. « En 2007, la demande devrait être tirée par une forte consommation des pays non OCDE, en particulier la Chine », laquelle vient de voir ses prévisions de croissance révisées en hausse par le FMI pour la période 2007-2011, souligne le rapport. La demande chinoise de pétrole a progressé de 7,5 % en août sur un an, et l’AIE maintient sa projection d’une hausse de la demande de 5,5 % en 2007 après +6,4 % en 2006. Revenant sur la forte chute des cours du pétrole depuis deux mois (environ 25 % par rapport aux pics de cet été), l’AIE souligne que si nombre de facteurs de tension se sont effectivement apaisés, comme les stocks désormais bien fournis ou le moindre risque d’ouragans, il en demeure encore un certain nombre. « La géopolitique, des capacités en amont sous tension, et la demande liée au froid ont la capacité d’infliger cet hiver une plus grande volatilité à un marché à l’équilibre délicat », souligne le rapport. Par conséquent, « les risques sur les prix à court terme semblent toujours fixés à la hausse », et cela que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) décide ou non de réduire sa production, comme elle l’envisage ouvertement depuis deux semaines, note l’AIE. L’agence relève que l’OPEP est en réalité actuellement en plein « dilemme » car une baisse de production, si elle est effectivement mise en œuvre, pourrait augmenter les capacités de production excédentaires et pousser les cours à la baisse à court terme, soit l’inverse de l’effet escompté. L’offre mondiale de brut a reculé de 180 000 bj en septembre à 84,5 mbj, indique par ailleurs l’agence.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a revu en légère baisse ses prévisions de demande de pétrole pour 2006 et 2007, en dépit d’une demande asiatique qui va demeurer très vigoureuse, dans son rapport d’octobre paru hier.
L’AIE table désormais sur une croissance de la demande de 1,2 % (contre 1,3 % le mois dernier) à 84,6 millions de barils par jour (contre...