Iftar à l’Université de Balamand
Salem : Le Liban n’a pas de sens hors de la convivialité islamo-chrétienne
le 12 octobre 2006 à 00h00
«À l’Université de Balamand, il n’est pas question de célébrer des fêtes chrétiennes sans les musulmans, ni des fêtes musulmanes, sans les chrétiens », a affirmé hier le président de cette université, Élie Salem, au cours de l’iftar annuel traditionnel offert par la direction de l’université.
« C’est que notre institution est d’essence libanaise, dans toute l’acception du terme, a ajouté le recteur, et le Liban n’a pas de sens hors de la convivialité islamo-chrétienne, qui constitue son message et sa fonction dans cette partie du monde. »
Affirmant que les piliers de la religion musulmane sont aussi ceux des chrétiens orthodoxes, M. Salem a affirmé : « Nous, chrétiens, aspirons à nous rendre en pèlerinage à Jérusalem et Bethléem. Mais Jérusalem, cette ville sainte, est interdite aujourd’hui aux chrétiens et aux musulmans. Or le Christ est né à Bethléem, il a enseigné à Jérusalem, et c’est là qu’il a assumé son martyr, qu’il a été crucifié et enterré, et c’est là qu’il a ressuscité. Mais que sont les chrétiens aujourd’hui à Jérusalem ? Et que fait le monde chrétien pour Jérusalem ? »
« Ce qui unit chrétiens et musulmans est bien plus important que ce qui les sépare, a conclu M. Salem. Nos différences sont d’ordre terminologique et théologique (…) Le christianisme et l’islam sont choses très claires aujourd’hui : un seul Dieu, un seul homme, un seul destin ! »
«À l’Université de Balamand, il n’est pas question de célébrer des fêtes chrétiennes sans les musulmans, ni des fêtes musulmanes, sans les chrétiens », a affirmé hier le président de cette université, Élie Salem, au cours de l’iftar annuel traditionnel offert par la direction de l’université.
« C’est que notre institution est d’essence libanaise, dans toute...
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