La polémique sur l’opportunité d’un cabinet d’union se fait plus virulente Bkerké met en garde contre toute velléité de faire échec au tribunal international

Hariri : Non au gouvernement du « rif de Damas » et de la paralysie nationale Les bâtiments allemands de la Finul navale seront sur site incessamment La polémique sur l’opportunité d’un changement gouvernemental et la formation d’une minorité de blocage au sein du gouvernement se fait, de jour en jour, plus virulente. Se faisant l’écho des craintes de la majorité parlementaire, Bkerké a mis en garde, hier, contre toute velléité de faire échec à la création d’un tribunal international pour juger l’affaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, une appréhension communément exprimée par les forces du 14 Mars. Péremptoire, le chef du Courant du futur, Saad Hariri, a affirmé qu’un gouvernement d’union nationale sera en fait « un gouvernement du rif de Damas et de la paralysie nationale, ainsi que le gouvernement de la paralysie du tribunal international ». Revenant à la charge, le général Michel Aoun, fort de l’appui indéfectible du Hezbollah, a demandé, sur un ton encore plus déterminé, ce qu’il appelle « une rectification du tir ». Sa campagne doit culminer par un meeting monstre, dimanche 15 octobre, à l’occasion de la commémoration de l’opération du 13 octobre, qui l’avait forcé à quitter le palais de Baabda. Sur le plan militaire, la Finul navale est en passe de s’étoffer un peu plus avec l’arrivée, annoncée comme imminente dans les eaux territoriales libanaises, de huit bâtiments de guerre allemands.