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Échos du théâtre et de la musique Zad Moultaka à tous vents…

Prolifique et ultracréatif, Zad Moultaka fait feu de tout bois. On l’avait applaudi, avec plaisir, plus d’une fois cette année au pays du Cèdre. D’abord au Festival al-Bustan pour l’année Mozart, ensuite à la commémoration du souvenir de Samir Kassir où en virtuose du clavier il a interprèté, en plein air sous un arbre plus que centenaire du centre-ville, des pages de Bach et de Chopin. Mais ce qui était une courte composition, dont il est seul à avoir le secret, avait retenu l’attention de l’auditoire ce jour-là, avec des bruits de mitraillettes et des bombardements en rythmiques musicales! Musique ardente, brutale et nue, accompagnée d’une danse de talons claqués comme un douloureux flamenco… Il a apposé sa signature, à Avignon, au texte de Jon Fosse, dans la création de Quelqu’un va venir, mise en scène par Nabil el-Azan. Un «plus» au carnet surchargé du jeune compositeur, très sollicité et toujours à l’inspiration à tous vents… Avec un agenda qui commence le 5 octobre à Paris et s’achève le 9 février 2007 à Toulouse, le compositeur libanais Zad Moultaka s’est aligné sur la rentréeculturelle libanaise. C’est en collaboration avec le Festival Île-de- France que l’Institut du monde arabe organise le 5 octobre une rencontre sur le thème «Créer entre Orient et Occident» avec la participation de grandes figures du monde arabe comme la poétesse Etel Adnan, l’architecte Jad Tabet, le poète et traducteur Issa Makhlouf, le producteur Jacques Polvorinos et le rédacteur en chef de la revue Qantara, François Zabal. Les 6 et 9 octobre, toujours dans le cadre du Festival Île-de-France, le compositeur libanais donne respectivement une répétition publique de Zikr à l’auditorium Saint-Germain, avec Fadia Tomb el-Hage, Ars Nova et le groupe Les Éléments puis un concert monographique comprenant Loubnan, Nepsis, Funariki, Zikr et deux autres créations. Le 22 octobre, deux programmes sont prévus entre 15h et 18h: «Liban Vivats», un hymne spectacle consacré au Liban et la représentation du spectacle «Non, hommage à Samir Kassir». Lequel sera repris le 10 novembre à Marseille à l’auditorium du Palais des Congrès, dans le cadre des «Rencontres d’Averroès». Le 3 décembre, à 17h, Moultaka présente la Déclaration d’innocence, avec les chœurs d’enfants et les instrumentistes de l’école de musique de Gonesse à Paris. 7 décembre à Marseille, à 19h30, Cadavre exquis avec l’ensemble vocal Musicatreize, sous la direction de Roland Hayrabedian. Enfin le 9 février, à 21h à Toulouse, le compositeur donnera dans le cadre du Festival d’Odyssud un concert avec, au programme, La scala del cielo, Enluminures et Zikr.
Prolifique et ultracréatif, Zad Moultaka fait feu de tout bois. On l’avait applaudi, avec plaisir, plus d’une fois cette année au pays du Cèdre. D’abord au Festival al-Bustan pour l’année Mozart, ensuite à la commémoration du souvenir de Samir Kassir où en virtuose du clavier il a interprèté, en plein air sous un arbre plus que centenaire du centre-ville, des pages de Bach et de...