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Ahmadinejad réaffirme la souveraineté de Téhéran sur le dossier atomique Nucléaire : pas d’accord mais des progrès après les entretiens entre Larijani et Solana à Berlin

Le négociateur en chef du nucléaire iranien, Ali Larijani, et le représentant de la diplomatie européenne, Javier Solana, ne sont pas parvenus à un accord hier à Berlin mais leurs discussions ont apporté « des conclusions positives », les deux hommes ayant décidé d’avoir un « nouveau contact » la semaine prochaine. Les discussions à Berlin entamées mercredi et qui se sont poursuivies hier matin ont été « une longue et constructive négociation », où tous les thèmes ont été abordés, a noté le négociateur iranien Ali Larijani. Il a précisé avoir discuté avec son interlocuteur de « modalités » avec l’objectif de « revenir aux négociations principales aussi vite que possible ». « Nous avons été en mesure d’arriver à des conclusions positives », a ainsi déclaré Larijani au cours d’un bref point de presse conjoint avec M. Solana, sans rentrer dans les détails. « Nous avons progressé », a renchéri Javier Solana. « Nous aurons un nouveau contact dans le milieu de la semaine prochaine » a-t-il ajouté. À la demande de M. Solana, Ali Larijani a aussi rencontré le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank Walter Steinmeier, hier après-midi. Selon des diplomates européens, le but de la rencontre Solana-Larijani était de savoir si Téhéran est prêt à suspendre son enrichissement d’uranium en échange d’une série de mesures économiques et diplomatiques et de l’engagement du groupe 5+1 – les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) et l’Allemagne – à ne pas faire adopter des sanctions au Conseil de sécurité de l’ONU. Mais à l’issue des entretiens de Berlin, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a une nouvelle fois affirmé que l’Iran devait rester souverain sur le dossier nucléaire. « La nation iranienne ne cédera pas d’un pouce face à la pression et à la force », a-t-il dit dans un discours prononcé dans la ville de Karaj, à l’ouest de Téhéran, et diffusé par la télévision. Le maintien d’une forte pression sur l’Iran est rendu difficile en raison des divergences tactiques entre, d’une part, les Occidentaux et, d’autre part, la Russie et la Chine, toutes deux opposées à « des ultimatums ». À Washington, la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice a prévenu mercredi soir que les discussions entre Européens et Iraniens ne pourraient pas « continuer très longtemps ». Tout en appuyant officiellement les efforts des Européens pour trouver une issue négociée à la crise iranienne, les États-Unis poursuivent leurs efforts pour obtenir une liste de sanctions progressives à imposer à Téhéran en cas d’échec des pourparlers de M. Solana.
Le négociateur en chef du nucléaire iranien, Ali Larijani, et le représentant de la diplomatie européenne, Javier Solana, ne sont pas parvenus à un accord hier à Berlin mais leurs discussions ont apporté « des conclusions positives », les deux hommes ayant décidé d’avoir un « nouveau contact » la semaine prochaine.
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