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Le Liban, la Côte d’Ivoire et le Darfour occuperont une place importante dans la « déclaration de Bucarest » En Roumanie, la francophonie veut affirmer sa vocation politique

Les dirigeants de 63 pays de la francophonie, réunis hier dans le gigantesque palais du Parlement à Bucarest pour un sommet de deux jours, ont prôné un renforcement de la vocation politique de cette organisation, une démarche cruciale « dans un monde en proie à des bouleversements intenses ». Signe de ce « nouvel élan » de l’OIF prôné par son secrétaire général, le Sénégalais Abdou Diouf, la situation au Liban, en Côte d’Ivoire et au Darfour occupera une place importante dans la « déclaration de Bucarest », que les participants devraient adopter à l’issue de leurs débats, aujourd’hui. Le Liban, la Côte d’Ivoire et le Darfour sont au nombre des sujets qui fâchent, et font l’objet d’âpres débats entre les pays présents au sommet. M. Diouf a ainsi évoqué les nouveaux « repères de l’action politique » de la francophonie, qui doit « avant tout répondre au besoin criant de paix, d’égalité et de liberté ». Arrivé la veille à Bucarest pour une visite officielle, le président français Jacques Chirac a, quant à lui, plaidé en faveur d’une francophonie « solidaire, sereine et offensive, au service de la diversité et de la paix ». « Il n’est pas d’horizon possible pour notre monde et pour la francophonie sans la paix », a-t-il déclaré. Ce sommet, le premier jamais organisé dans un pays d’Europe centrale et de l’Est, se penchera sur les « technologies de la communication dans l’éducation », la place du français sur Internet et la « diversité culturelle », thème cher à M. Diouf. Le Premier ministre roumain, Calin Tariceanu, a ainsi annoncé le projet de son gouvernement de créer à Bucarest la première « université francophone » d’Europe centrale et de l’Est, en souhaitant qu’elle devienne « un centre d’excellence » pour tous les pays de la région. Quatre candidatures acceptées Les chefs d’État présents au sommet ont aussi accepté les candidatures de la principauté d’Andorre, de la Grèce, de l’Albanie et de la Macédoine. Deux autres pays, Chypre et le Ghana, ont été admis en qualité de membres associés, tandis que le Mozambique, la Serbie et l’Ukraine ont reçu le statut d’observateurs de l’OIF. La candidature du Soudan a par contre été rejetée. La déclaration finale du sommet de Bucarest est attendue aujourd’hui à la mi-journée. Pour la première fois, un président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, assistait à cette réunion, qui intervient deux jours après le feu vert de Bruxelles à l’entrée dans l’UE au 1er janvier 2007 de la Roumanie et de la Bulgarie, tous deux membres de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Le président Hosni Moubarak était en revanche l’un des grands absents du sommet.
Les dirigeants de 63 pays de la francophonie, réunis hier dans le gigantesque palais du Parlement à Bucarest pour un sommet de deux jours, ont prôné un renforcement de la vocation politique de cette organisation, une démarche cruciale « dans un monde en proie à des bouleversements intenses ».
Signe de ce « nouvel élan » de l’OIF prôné par son secrétaire général, le...