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Auto - Le champion du monde français signe la 28e victoire de sa carrière Loeb fait un carton au rallye de Chypre

Le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara), vainqueur hier du rallye de Chypre, le 8e cette saison et le 28e de sa carrière, a encore justifié sa réputation de grand chasseur de victoires en plombant à nouveau son grand rival finlandais Marcus Gronholm (Ford Focus). Au terme de la dernière épreuve spéciale, le double champion du monde en titre a devancé au classement général, comme au Japon au début du mois, les deux Ford Focus officielles pilotées par Gronholm, 2e à 21 sec 2/10, et son compatriote Mikko Hirvonen, 3e à 5 minutes 16 secondes et 1/10. Pour faire bonne mesure, Loeb a raflé plus de temps scratch que son grand camarade de jeu (10 à 9), sans compter le meilleur chrono, pour du beurre, dans la superspéciale de Limassol, hier à midi devant les caméras de télé. Avant le départ, les concurrents savaient que ça ne compterait pas car il y avait trop de spectateurs mal placés dans des zones dangereuses. Ces précautions n’ont pas empêché l’Espagnol Dani Sordo de partir à la faute, tout droit dans un bac à fleurs, alors qu’il était 10e et pouvait encore espérer un point au championnat des marques. « Une erreur inacceptable à ce niveau, mais Dani est encore jeune, j’espère que ça lui servira de leçon », a commenté le patron de l’écurie belge Kronos, Marc Van Dalen. À quatre manches de la fin de saison, Loeb compte 35 longueurs d’avance sur son grand rival. Il lui suffira de terminer devant Grönholm en Turquie, le 15 octobre, ou dans les quatre premiers si le Finlandais gagne, pour s’assurer un troisième titre mondial consécutif qui ne fait plus aucun doute. La messe est dite Hier matin, Loeb a mis les choses au clair dès la première spéciale (ES17) en faisant le temps scratch et en ajoutant sept secondes à son pécule de 21 secondes, histoire d’éviter les inconvénients du Japon où il avait laissé revenir Grönholm dans la course dimanche matin. « C’était important de le garder à distance dans la première boucle, en étant bien plus vite que lui, a expliqué Loeb à sa descente du podium. Je me suis dit : il faut partir sans se poser de question. J’avais des souvenirs du Japon où la fin de course était assez serrée, assez tendue, j’avais essayé de gérer et il était revenu à cinq secondes. » À midi, la messe était dite, et les trois derniers temps scratch de la journée permettaient seulement à Grönholm de sauver les apparences, tout en revenant à égalité avec Loeb au total des temps scratch : 86 chacun soit, à eux deux, 83 % des meilleurs chronos sur 206 spéciales disputées depuis janvier. « J’ai tout de suite vu que ça ne servirait à rien d’aller le chercher, mais j’ai quand même essayé de garder un bon rythme au cas où... » a résumé un Grönholm résigné, chargé comme son compatriote Mikko Hirvonen, 3e à 5 minutes de Loeb, de marquer un maximum de points au classement des marques, pour que Ford revienne sur Kronos-Citroën. Mission accomplie, et encore quatre points de repris par Ford à cause surtout du court-circuit qui avait ralenti Sordo vendredi. Au-delà de Hirvonen, obligé d’assurer sa 3e place, les écarts étaient énormes : l’Autrichien Manfred Stohl (Peugeot 307), 4e à plus de six minutes, le Finlandais Toni Gardemeister (Citroën Xsara), 5e à plus de huit minutes. C’était en fait le podium de « l’autre rallye », dixit Hirvonen lui-même. Celui des « rallymen » normaux.
Le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara), vainqueur hier du rallye de Chypre, le 8e cette saison et le 28e de sa carrière, a encore justifié sa réputation de grand chasseur de victoires en plombant à nouveau son grand rival finlandais Marcus Gronholm (Ford Focus).
Au terme de la dernière épreuve spéciale, le double champion du monde en titre a devancé au classement général, comme...