Le Liban a besoin du FMI et de la BM pour sa reconstruction, estime Breton

Le Liban a besoin d’un programme économique « crédible » pour attirer les investisseurs étrangers et bénéficier du soutien du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, a dit samedi le ministre français des Finances Thierry Breton à l’issue du G7 Finances. La France, qui soutient financièrement le Liban, souhaite aussi contribuer au « programme de réformes qui est indispensable et qui est à mettre en place très rapidement, parallèlement au programme de reconstruction », a-t-il dit lors d’un point de presse après cette réunion à Singapour. M. Breton a indiqué avoir pris la parole à ce sujet lors du G7 Finances et souligné « combien il était important que les autorités libanaises s’entendent malgré les divergences qui existent » à ce sujet. Il doit s’agir d’un « programme économique crédible, qui permette évidemment d’encourager la venue d’investisseurs étrangers », a-t-il insisté. Le G7, dans son communiqué final, s’est fait l’écho de ses préoccupations : « Nous soutenons les efforts du gouvernement libanais en vue de la reconstruction, du développement et de la réforme économiques. Nous saluons les engagements des donateurs à aider le Liban et souhaitons une participation plus importante des institutions internationales », écrivent les sept pays (Allemagne, Grande-Bretagne, États-Unis, Japon, Italie, France et Canada). M. Breton a remarqué, de son côté, que la Banque mondiale est « déjà très présente » dans le pays et que le FMI préparait une mission dans quelques jours.