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Syrie - Les États-Unis réduisent leur présence diplomatique Washington réclame la fermeture des bureaux « terroristes » à Damas

Mercredi dans la nuit, la Maison-Blanche a réclamé de la Syrie qu’elle ferme les bureaux des organisations « terroristes » sur son sol. Au lendemain de l’attaque avortée contre l’ambassade des États-Unis à Damas, le porte-parole de la Maison-Blanche, Tony Snow, a redit que les forces de sécurité syriennes avaient fait leur travail de manière « professionnelle » en protégeant la représentation diplomatique. Mais les États-Unis attendent à présent de la Syrie qu’elle « cesse d’être un acteur » du terrorisme et soit au contraire « une alliée dans le combat contre le terrorisme », a-t-il déclaré. « Nous pressons le gouvernement syrien de commencer à participer à la guerre contre le terrorisme de manière plus importante en fermant les bureaux des organisations terroristes qui ont leur siège ou qui ont des structures à Damas », a-t-il souligné. Il n’a pas précisé de quelles organisations il parlait. Des organisations radicales palestiniennes comme le Hamas, le Jihad islamique, le Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), toutes inscrites sur la liste des organisations terroristes du département d’État américain, ont des bureaux à Damas. La Syrie les considère comme des « bureaux de presse » qui font uniquement un travail d’information. Hier, l’ambassade des États-Unis à Damas a rouvert ses portes. « Nous sommes ouverts et travaillons comme d’habitude », a indiqué à l’AFP un responsable à l’ambassade. Toutefois, les États-Unis ont entrepris de réduire leur présence diplomatique, a rapporté l’agence Reuters. Le département d’État a annoncé que les diplomates dont la présence n’est pas indispensable et leurs familles pourraient bénéficier de vols gratuits pour quitter la Syrie s’ils le souhaitent. Mettant en garde les Américains qui auraient l’intention de se rendre dans le pays, il cite des « préoccupations en matière de sécurité en Syrie ». L’ambassade avait annoncé mardi qu’elle resterait fermée mercredi, avec la seule présence du personnel essentiel, et demandé aux Américains de « faire profil bas ». Toujours mercredi dans la nuit, le président américain, George W. Bush, a réaffirmé son engagement en faveur de la sécurité d’Israël et s’est entretenu des « menaces » iraniennes et syriennes avec la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a indiqué hier la Maison-Blanche.

Mercredi dans la nuit, la Maison-Blanche a réclamé de la Syrie qu’elle ferme les bureaux des organisations « terroristes » sur son sol. Au lendemain de l’attaque avortée contre l’ambassade des États-Unis à Damas, le porte-parole de la Maison-Blanche, Tony Snow, a redit que les forces de sécurité syriennes avaient fait leur travail de manière « professionnelle » en protégeant...