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EXPOSITIONS – À Saïfi et Kaslik À la galerie Alwane, une palette d’œuvres libanaises et étrangères

De nouvelles acquisitions d’œuvres de grands noms de la peinture contemporaine libanaise, des œuvres récentes de jeunes pinceaux au talent prometteur, des tableaux de peintres européens à la notoriété confirmée : voilà ce que propose la galerie Alwane dans ses deux branches (Saifi Village, à Beyrouth, et Kaslik, bifurcation La Crêperie), en attendant la programmation – une fois la situation revenue à la normale – de la première exposition individuelle de la rentrée, celle de Issa Halloum. D’ici là, Odile Mazloum, la propriétaire de la galerie, donne à voir des toiles et sculptures d’une soixantaine d’artistes, dont une quinzaine d’étrangers (Français, Grec, Chilien, Tunisien, Syrien, etc.). Des pièces dont elle venait d’acquérir, dit-elle, une partie juste avant la guerre de juillet. Et d’autres appartenant au fonds de la galerie « mais qui n’avaient, jusqu’à présent, pas été exposées », précise-t-elle. Comme, par exemple, la série de petits formats de Chafic Abboud, réalisée durant les vingt dernières années de sa vie (plus précisément entre 1984 et 2002), ou les vues de la plaine de la Békaa et les vols d’oiseaux, thèmes de prédilection de Rafic Charaf, disparu, lui aussi, depuis quelques années. Mais encore une série de 12 pastels très colorés, représentant des vues de Bretagne et des scènes de pêche, signés Farid Awad, mort il y a vingt-cinq ans, dans le dénuement et l’anonymat, à Paris, mais dont les collectionneurs avisés s’arrachent aujourd’hui les toiles. De Abboud à Assadour Puis de Assadour à Paul Wakim, en passant par Hassan Jouni (le chantre du joyeux et pittoresque Liban d’antan), Nadia Saïkali, Greta Naufal ou encore les sculptures en bronze de Aref Rayess et en pierre d’Alfred Basbous, un panel d’œuvres de styles divers mais de qualité. Toujours dans le registre libanais : une sélection de jeunes talents, dénichés par Mazloum, et qui, de Zéna Assi (mixed-médias abstraits et graphisme expressionniste) à Hoda Baalbacki (compositions semi-abstraites réalisées d’un pinceau fougueux et dans une palette de feu), en passant par Gina Succar et ses exquis trompe-l’œil, ou encore Barho, jeune peintre syrien aux abstractions nimbées de poésie, présente une belle diversité. D’autre part, du côté des artistes européens et étrangers, outre quelques pièces éparses de Massa, un peintre italien à la touche imprégnée d’un mélange d’impressionnisme et de fauvisme, ou d’Yvan Contreras Brunet, un artiste chilien appartenant au courant « Op Art » (avec mobile incorporé), installé – et reconnu – en France, ou encore un tableau à l’huile, daté de 1939 et représentant une Bédouine de Tripoli, signé Georges Michelet, c’est une belle collection de tableaux de Pierre-Jean Couarraze qui se détache du lot. Ce peintre figuratif français, né en 1944, inscrit, dans ses compositions d’une rare harmonie, des fruits gorgés de sève et de vie dans un univers minéral portant les stigmates du temps, comme le marbre veiné ou la pierre lézardée... D’une poésie envoûtante. À découvrir. Z.Z. Horaires d’ouverture : de 10h à 14h à Kaslik et de 13h30 à 18h à Beyrouth.

De nouvelles acquisitions d’œuvres de grands noms de la peinture contemporaine libanaise, des œuvres récentes de jeunes pinceaux au talent prometteur, des tableaux de peintres européens à la notoriété confirmée : voilà ce que propose la galerie Alwane dans ses deux branches (Saifi Village, à Beyrouth, et Kaslik, bifurcation La Crêperie), en attendant la programmation –...