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Royaume-Uni Blair de plus en plus sous pression, son départ annoncé pour juillet prochain

La pression est encore montée sur Tony Blair hier avec la démission de plusieurs membres subalternes du gouvernement, réclamant qu’il confirme publiquement la date de son départ de Downing Street, annoncée par le Sun pour le 26 juillet prochain. Alors que la vie politique britannique semble désormais suspendue à cette seule question – quand le Premier ministre partira-t-il ? –, M. Blair est resté coi sur ses intentions. Il a dénoncé une « tentative totalement inutile » de le forcer à préciser sa date de départ et mis en garde les travaillistes contre des divisions qui pourraient, selon lui, leur faire perdre les prochaines élections. Selon le Sun, M. Blair, de plus en plus contesté après neuf ans au pouvoir et dont c’est le dernier mandat, aurait de fait l’intention de démissionner de la tête du Parti travailliste le 31 mai, ouvrant une campagne interne de huit semaines pour désigner son successeur. Celui-ci deviendra ainsi Premier ministre, jusqu’aux prochaines élections prévues au plus tard en mai 2010. M. Blair devrait ainsi quitter définitivement Downing Street le 26 juillet, après dix ans et 86 jours au pouvoir, un an et demi de moins que Margaret Thatcher. Cette information, qui concorde avec les déclarations mardi de deux ministres blairistes, David Miliband et Hilary Armstrong, selon lesquelles le Premier ministre sera parti l’été prochain, n’a cependant pas suffi à calmer l’impatience de six collaborateurs du gouvernement, également députés, qui ont démissionné avec fracas de leurs fonctions gouvernementales, pour protester contre l’entêtement de M. Blair à rester dans le flou. M. Blair, 53 ans, dont c’est le dernier mandat, a simplement répété hier qu’il s’était engagé à donner « amplement le temps » à son successeur pour une « succession ordonnée ». S’il annonçait une date précise, Downing Street redoute en effet qu’il perde immédiatement toute autorité, précipitant son départ. Mais son silence sur les dates semble de plus en plus intenable, après l’envoi mardi d’une lettre de 17 députés, qui, selon la presse, lui demandent de préciser la date de son départ ou de démissionner immédiatement. Et entre 80 et 100 députés travaillistes, soit un tiers des élus, seraient déterminés à signer une autre lettre pour obtenir de lui une date précise lors du congrès annuel du parti fin septembre à Manchester.
La pression est encore montée sur Tony Blair hier avec la démission de plusieurs membres subalternes du gouvernement, réclamant qu’il confirme publiquement la date de son départ de Downing Street, annoncée par le Sun pour le 26 juillet prochain.
Alors que la vie politique britannique semble désormais suspendue à cette seule question – quand le Premier ministre partira-t-il...