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En visite sur le Golan, Peretz se dit favorable à un dialogue avec la Syrie

Le ministre israélien de la Défense Amir Peretz s’est de nouveau dit favorable à un dialogue avec la Syrie en effectuant hier sa première visite sur le plateau du Golan occupé. « Chaque guerre crée de nouvelles conditions pour des discussions et des négociations. Israël doit scruter l’horizon diplomatique avec espoir », a affirmé M. Peretz, cité par sa porte-parole, en inspectant un avant-poste de l’armée israélienne dans le secteur central du Golan conquis à la Syrie pendant la guerre de 1967. « Nous aimerions être en mesure de tout faire pour créer les conditions propices à un dialogue sur le volet syrien », a-t-il ajouté. Faisant allusion à la Syrie, le ministre a en même temps tenu à « adresser un message à nos ennemis, leur signalant que nous restons préparés pour la guerre et ne fermerons pas les yeux ». Le 15 août, dès le lendemain de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, M. Peretz avait déjà souligné la nécessité pour Israël de préparer les conditions d’un dialogue avec la Syrie. « Toute guerre crée des occasions d’un processus politique élargi (...). Il faut établir des pourparlers avec le Liban et préparer les conditions d’un dialogue avec la Syrie », avait-il dit. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert exclut pour sa part à ce stade une reprise des négociations tant que Damas « continuera de soutenir le terrorisme ». Israël accuse la Syrie de fournir des armes au Hezbollah et d’abriter à Damas les organisations radicales islamistes palestiniennes du Jihad et du Hamas. M. Olmert, qui a réaffirmé lundi ne pas considérer Damas aujourd’hui comme un possible « partenaire » pour des négociations, lui a en outre adressé une ferme mise en garde. « Dans le cas d’une confrontation avec la Syrie, nous lèverons les limites que nous nous sommes imposées au Liban quant à l’utilisation de notre force » militaire, a-t-il dit au Parlement. Les négociations avec la Syrie, qui portent essentiellement sur l’exigence syrienne de restitution du plateau du Golan, ont été interrompues en janvier 2000. À cette date, le gouvernement travailliste israélien dirigé par Ehud Barak avait envisagé un retrait de la quasi-totalité du Golan, hormis une bande étroite de terre longeant la rive orientale du lac de Tibériade, le principal réservoir d’eau douce d’Israël. Le président syrien Bachar el-Assad a affirmé le 15 août ne pas s’attendre à « une paix prochaine » avec Israël, qualifié d’« ennemi ». L’État hébreu « ne veut pas la paix. La paix impose à Israël de restituer les territoires occupés à leurs propriétaires et de rétablir leurs droits », a dit M. Assad.

Le ministre israélien de la Défense Amir Peretz s’est de nouveau dit favorable à un dialogue avec la Syrie en effectuant hier sa première visite sur le plateau du Golan occupé. « Chaque guerre crée de nouvelles conditions pour des discussions et des négociations. Israël doit scruter l’horizon diplomatique avec espoir », a affirmé M. Peretz, cité par sa porte-parole, en...