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Actualités

France À huit mois de la présidentielle, Sarkozy promet une « rupture » s’il est élu

À huit mois de l’élection présidentielle française, Nicolas Sarkozy, chef du parti de droite au pouvoir UMP, a promis hier à Marseille une « rupture » s’il est élu, dans un discours qui lui a permis d’afficher sa combativité face à une gauche divisée. « Je persiste et signe : la rupture est nécessaire », a déclaré M. Sarkozy, qui est ministre de l’Intérieur, devant des milliers de jeunes partisans qui l’ont ovationné, mais aussi devant plusieurs membres du gouvernement venus l’écouter et le soutenir. Il répondait à ceux au sein de son parti qui pensent qu’il convient surtout de poursuivre l’action engagée par le Premier ministre Dominique de Villepin et Jacques Chirac, qu’il n’a pas cités. Le président de l’UMP a attaqué de front les valeurs de gauche incarnées par la génération de mai 1968, qu’il a accusée d’avoir instauré « une inversion des valeurs et une pensée unique dont les jeunes d’aujourd’hui sont les principales victimes ». En clôture de l’université d’été de son parti, il a fustigé « la dévalorisation du travail » et proposé la création d’un service civique obligatoire de 6 mois pour tous les jeunes âgés de 18 à 30 ans, reprenant une proposition déjà formulée par l’opposition socialiste. Sous les cris de « Sarkozy président », il a voulu redonner espoir aux jeunes, leur proposant « un nouvel humanisme », « d’inventer un nouveau modèle français », de « réinventer la République » et même « d’accomplir des révolutions » dans les domaines de la culture, du travail, de l’environnement. M. Sarkozy s’est abstenu de toute attaque directe contre le Premier ministre Dominique de Villepin, qui l’avait mis en garde vendredi en déclarant qu’on « ne gagne pas contre quelqu’un »ni « contre quelque chose ». L’UMP doit désigner en janvier son candidat à l’élection présidentielle, une désignation pour laquelle Nicolas Sarkozy est pour l’instant donné grand favori. Selon un sondage publié par le Journal du Dimanche, 45 % des Français souhaitent qu’il soit le candidat de l’UMP, contre seulement 8 % qui lui préfèrent M. de Villepin.
À huit mois de l’élection présidentielle française, Nicolas Sarkozy, chef du parti de droite au pouvoir UMP, a promis hier à Marseille une « rupture » s’il est élu, dans un discours qui lui a permis d’afficher sa combativité face à une gauche divisée. « Je persiste et signe : la rupture est nécessaire », a déclaré M. Sarkozy, qui est ministre de l’Intérieur, devant des...