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Mexique Présidentielle : Obrador ne désarme pas et maintient la pression dans la rue

Andres Manuel Lopez Obrador, qui conteste le résultat de la présidentielle qui donne l’avantage au conservateur Felipe Calderon, ne désarme pas et poursuivra dans la rue la mobilisation, notamment lors de sa grande « Convention nationale démocratique » le 16 septembre à Mexico. Comme l’espérait le leader de la gauche mexicaine, le tribunal électoral a annoncé lundi avoir annulé 237 000 voix dans des bureaux de vote où des anomalies ont été constatées, mais le résultat reste quasiment inchangé, Calderon conserve son infime avance de moins d’un demi-point de pourcentage. C’est un nouveau revers pour Lopez Obrador, après le refus du tribunal de recompter l’ensemble des 41,7 millions de suffrages, bulletin par bulletin. Le dernier espoir pour lui, c’est l’annulation de l’élection, mais la probabilité est faible, tant la proclamation de Felipe Calderon semble inéluctable. La résignation est donc palpable dans les rangs de la coalition. « Ce n’est pas de la résignation, nous avertissons simplement que tout est arrangé à l’avance », affirme cependant Dante Delgado, le président de Convergence, l’un des partis composant « la coalition pour le bien de tous » qui soutient Lopez Obrador. Lopez Obrador ne veut néanmoins pas renoncer à son combat, qui semble perdu d’avance. Si la bataille juridique est sur le point d’être perdue, la rue a toujours réussi à ce politicien populaire capable de convoquer deux manifestations d’un million de personnes en l’espace de deux semaines. Lors de la Convention nationale démocratique, il envisage de constituer un gouvernement d’opposition et de se faire nommer « président légitime », « chef du gouvernement de résistance » ou « coordinateur de la résistance civile pacifique ». Il veut proposer à la Convention « d’ignorer la résolution du tribunal qui prétend légaliser la fraude du 2 juillet », de « ne pas reconnaître Felipe Calderon comme président de la République, ni les fonctionnaires qu’il nommera ». Le mouvement de résistance civique lancé le 30 juillet bloque toujours 8 km d’avenues dans le centre de Mexico, transformées en gigantesque terrain de camping, avec concerts, projection de films et orateurs. Pour montrer l’exemple, Lopez Obrador dort depuis un mois dans une tente sur la place du Zocalo et prononce un discours quotidien pour motiver ses troupes, à 19h00.
Andres Manuel Lopez Obrador, qui conteste le résultat de la présidentielle qui donne l’avantage au conservateur Felipe Calderon, ne désarme pas et poursuivra dans la rue la mobilisation, notamment lors de sa grande « Convention nationale démocratique » le 16 septembre à Mexico.
Comme l’espérait le leader de la gauche mexicaine, le tribunal électoral a annoncé lundi avoir...