TOURISME Les hôtels de Beyrouth envisagent un plan de sauvetage

Les propriétaires des hôtels de Beyrouth se sont réunis hier pour étudier les conséquences de la guerre sur le secteur touristique en général, et hôtelier en particulier. À l’issue de cette réunion, le président du syndicat des propriétaires d’hôtels, Pierre Achkar, a déclaré que « le secteur est actuellement au point mort, d’où la nécessité de mettre en place un nouveau plan pour le relancer avant qu’il ne soit trop tard ». Il a ainsi souligné la création de trois comités pour gérer la crise traversée par le secteur. Le premier a pour mission de recenser les dégâts et de les évaluer avec l’aide de compagnies spécialisées dans ce domaine. Il doit aussi demander le report des échéances financières comme les impôts, les taxes ou les dettes contractées auprès des banques qu’il faudra rééchelonner et dont il faudra également subventionner les intérêts. Le second comité est chargé de déterminer la nouvelle politique salariale dans les circonstances actuelles. Enfin, le troisième comité doit établir un plan pour reprogrammer les ventes et relancer le tourisme, à la lueur de la nouvelle donne. M. Achkar a conclu que « des idées sont échangées avec les organisations touristiques arabes, et notamment celles des pays du Golfe, concernant une opération de solidarité financière avec le secteur hôtelier libanais pour l’aider à se relever de nouveau. Parmi ces idées, la mise en place d’une taxe d’un dollar par nuit ».