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Hommage à nos maîtres

En lisant l’article « Pétition : quand le Liban meurt » publié le 7 août 2006 dans Le Figaro, j’étais ému, mais je n’étais étonné ni de l’initiative prise par Michel Vivant ni de la réaction des éminents professeurs des facultés de droit en France. Et comment ça ? Et ce sont eux qui ont aimé le Liban comme ils aiment la France de l’égalité, de la liberté et de la fraternité. Et ce sont eux qui enseignent ou ont enseigné au Liban, qui accueillent à bras ouverts dans leurs facultés les étudiants libanais, les considérant comme leurs petits frères ou comme leurs fils, en veillant à leur transférer leur savoir et savoir-faire. Ces professeurs, riches en qualités scientifiques et humaines, qui ont porté le Liban dans leur cœur et qui ont été attristés par tout ce qui s’est déjà passé au Liban, partagent aujourd’hui notre douleur, notre souffrance et notre calvaire. Et comment ça ? N’avons-nous pas appris que la France est la douce mère du Liban ? Oui, elle est douce, comme elle était toujours la première à réagir à chaque fois qu’il y a une crise au Liban. Nous sommes, au Liban, un peuple aimant la liberté, désirant l’égalité, vivant la fraternité, cette fraternité à laquelle nous croyons plus qu’autre chose : toutes les personnes ne sont-elles pas descendantes d’Adam et Ève ? De ce coin du monde, du pays du Cèdre, perle de l’Orient, morceau du paradis sur terre, où se côtoient en paix dix-huit confessions, où se mélangent le récit de la Bible et celui du Coran, de ce pays-message pour l’humanité, selon le pape Jean-Paul II : « Le Liban est plus qu’un pays, il est une mission … », de cette mosaïque de cultures : un grand merci du fond de nos cœurs. Merci à la France et à son président Jacques Chirac, ami du Liban, d’avoir partagé nos soucis et d’avoir, par son soutien illimité, prouvé que le Liban est toujours présent dans sa pensée. Merci au Premier ministre Dominique de Villepin qui n’a pas hésité à venir à Beyrouth sous les bombes, et au ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, au ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, au ministre de la Santé Xavier Bertrand, à tous les ministères français qui ont lancé des actions humanitaires pour le Liban, ainsi qu’à l’ambassade de France au Liban. Un grand merci à nos maîtres, pour leur action dont nous leur sommes extrêmement reconnaissants, notamment : Michel Vivant, Michel Bibent, Rémy Cabrillac, Serge Bories, Marie-Élisabeth André, Régine Bonhomme, Henri Temple, Séverine Cabrillac, Christian Le Stanc, Éric de Mari, professeurs à l’Université de Montpellier-I ; Jean-Louis Sourioux, Philippe Merle, Charles Jarrosson, Philippe Conte, François Terré, Pierre Catala, France Drummond, Christian Larroumet, François-Xavier Lucas, Jacques Moreau, Hervé Lécuyer, professeurs à l’Université de Paris-II ; Victor Nabhan, professeur à l’Université de Laval (Québec) ; Joël Monéger, professeur à l’Université de Paris-Dauphine ; Paul Torremans, professeur aux universités de Nottingham et Gand ; André Lucas, professeur à l’Université de Nantes ; Jean-Yves de Cara, professeur à l’Université de Paris-V ; Jacques Mestre, professeur à l’Université Paul-Cézanne d’Aix-Marseille-III ; Philippe Gaudrat, professeur à l’Université de Poitiers ; Hugues Fulchiron, Blandine Mallet- Bricout, Franck Marmoz, professeurs à l’Université de Lyon-III. Merci au peuple français frère qui nous soutient à tous les niveaux. Merci au père Jean Rouquette et à Offre-Joie qui essayent, avec leurs moyens, de faire d’énormes choses pour le Liban. Merci à tous les amis, à tous les gens qui rêvent et œuvrent pour une paix mondiale que nous désirons plus que tout et dont nous espérons l’avènement, un jour proche. Bilal OSMAN ABDALLAH Docteur en droit – Université Montpellier I Enseignant à la faculté de droit de l’Université libanaise
En lisant l’article « Pétition : quand le Liban meurt » publié le 7 août 2006 dans Le Figaro, j’étais ému, mais je n’étais étonné ni de l’initiative prise par Michel Vivant ni de la réaction des éminents professeurs des facultés de droit en France. Et comment ça ? Et ce sont eux qui ont aimé le Liban comme ils aiment la France de l’égalité, de la liberté et de la...