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Actualités - CHRONOLOGIE

Émié affirme son bonheur d’assister au déploiement de l’armée au Sud Arrivée du cargo français « Cap-Camarat » avec 1 500 tonnes d’aide humanitaire

Le cargo français Cap-Camarat est arrivé hier après-midi au port de Beyrouth, avec à son bord 1 428 tonnes de cargaison humanitaire destinée à la population libanaise, notamment celle de Beyrouth et du Liban-Sud. Appartenant au troisième armateur mondial CMA/CGM et gracieusement mis à la disposition du gouvernement français par son propriétaire, l’armateur d’origine libanaise Jacques Saadé, le navire transportait principalement des denrées alimentaires, de l’eau minérale, des vêtements, des tentes, des médicaments, du matériel médical, des groupes électrogènes et une trentaine de véhicules, dont 10 ambulances. Ces aides ont été récoltées en France par 32 organisations non gouvernementales françaises et libanaises, les ministères des Affaires étrangères et de la Santé, des collectivités locales et des agences de l’ONU. Des entreprises françaises et plusieurs pays d’Europe, comme la Slovaquie, la Lettonie, l’Allemagne, l’Irlande et la Hongrie, ont également contribué à cet envoi. L’arrivée de ce cargo se situe dans le cadre de l’opération baptisée « Un bateau pour le Liban », lancée par le ministère français des Affaires étrangères en association avec l’Unicef, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et le Programme alimentaire mondial (PAM). À son arrivée au port de Beyrouth, vers 16h30, le navire a été accueilli par l’ambassadeur de France, Bernard Émié, et par le directeur du groupe de transport maritime au Liban, Georges Kurban. Après avoir chaleureusement remercié Jacques Saadé, le propriétaire du bâtiment qui a permis l’acheminement de cette aide humanitaire, l’ambassadeur Émié a exprimé son bonheur de vivre « ce jour historique où l’armée libanaise se déploie vers le Sud après plus de 25 années d’absence ». Il a alors évoqué la mobilisation de la France, notamment le président Jacques Chirac, pour demander un cessez-le-feu, rechercher une solution diplomatique à la crise et porter assistance à la population. Une mobilisation rendue urgente par « les souffrances du peuple libanais, le cortège de tués dont plus d’un tiers d’enfants, le million de déplacés... » Des souffrances qui, dit-il, « ont bouleversé l’opinion mondiale et d’abord l’opinion française au creux de ce mois d’août ». Espérant que le port de Beyrouth ne sera bientôt plus soumis à aucun blocus, M. Émié a conclu en affirmant l’engagement à long terme de la France auprès du Liban et des Libanais. « Sachez, a-t-il dit, que la France sera toujours à vos côtés dans les bons jours mais aussi dans les périodes de crise, comme elle le fut au cours de ces terribles semaines, avec une ambition : vous aider et vous accompagner toujours sur le chemin de l’indépendance, de la paix, de la liberté, de la souveraineté sur votre propre territoire. » Au nombre des bénéficiaires de cette cargaison figurent le ministère libanais des Affaires sociales, les sapeurs-pompiers de Beyrouth, l’antenne locale de la Croix-Rouge, des ONG libanaises et françaises, ainsi que des organisations internationales comme l’Unicef, l’Unhcr et le PAM. Auparavant dans la journée, deux autres navires français, la frégate Georges Leygues et le porte-hélicoptères Mistral, avaient accosté au port de Saïda pour y décharger leur cargaison d’aide humanitaire.
Le cargo français Cap-Camarat est arrivé hier après-midi au port de Beyrouth, avec à son bord 1 428 tonnes de cargaison humanitaire destinée à la population libanaise, notamment celle de Beyrouth et du Liban-Sud.
Appartenant au troisième armateur mondial CMA/CGM et gracieusement mis à la disposition du gouvernement français par son propriétaire, l’armateur d’origine libanaise...